Un discours pour impulser un quinquennat
Congrès de Versailles
Emmanuel Macron de retour à Versailles, le château des rois de France, quelques semaines après y avoir reçu Vladimir Poutine. Le président français va parler longuement devant tous les parlementaires français, réunis en Congrès, pratique très rare sous la Ve République. L'idée est de fixer la feuille de route de son quinquennat, les grandes orientations. Ce discours représente en quelque sorte la véritable entrée en matière du quinquennat pour Emmanuel Macron. Il va s’adresser bien sûr face aux parlementaires, sénateurs et députés, réunis en Congrès, mais aussi et surtout, à travers eux aux Français. Avec un objectif, l’elysée l’a rappelé de nombreuses fois ces derniers jours : fixer le cap du quinquennat, dire quel défi le président doit relever, donner du sens à son action. L’inspiration d’emmanuel Macron est connue, c’est le discours sur l’etat de l’union prononcé chaque année par le président américain.
Cette prise de parole aujourd’hui est prévue pour durer une heure. Elle pourrait aussi donner l’occasion au président de la République de proposer des réformes institutionnelles, par exemple concernant l’introduction d’une part de proportionnelle qu’il avait évoquée durant la campagne. Emmanuel Macron, qui tenait à s’exprimer avant la trêve estivale, a choisi de le faire de manière solennelle, sans contradicteur plutôt qu’à l’occasion de la traditionnelle interview du 14 juillet. Une manière de donner le ton de cette présidence d’inspiration dite « jupitérienne », que l’elysée met en scène depuis Arrivée du président Macron (3e g.), entouré du Premier ministre Edouard Philippe (1er g.), du président de l'assemblée nationale François de Rugy (2e g.) et de celui du Sénat Gérard Larcher, au château de Versailles l’élection d’emmanuel Macron. ont dit aussi qu’ils ne viendraient pas à Mais la réunion de ce Congrès ne plait Versailles. pas à tout le monde la réunion de ce Congrès. Les députés Les Républicains, eux, seront Les députés de la France insoumise là, même s’ils ont fait part de leur réserve et ont décidé de ne pas venir, les communistes ont dénoncé l’humiliation du Premier ministre, aussi ; certains « constructifs » aussi qui doit faire sa déclaration de politique - deux d’entre eux, Jean-christophe générale demain. Lagarde et Philippe Vigier issu de L’UDI,