L’esprit offensif de Ferreira à l’honneur !
Les jeunes du CSS ont émergé contre Mbabane Swallows
Après la qualification en quart de finale du MC Alger grâce à sa victoire aux dépens du Platinium Stars d’afrique du Sud, le Club Sfaxien lui manquait, en donnant la réplique à Mbabane Swallows, tout juste le petit point du nul pour assurer son passage au prochain tour de l’épreuve. La tâche des « Noir et Blanc » sur la pelouse synthétique du stade Somholo s’annonçait cependant difficile et ce pour plusieurs considérations à la fois.
La valeur de l’adversaire swazilandais qui ne lui arrive que très rarement de faire des concessions sur son terrain d’une part, les absences en cascade dans les rangs sfaxiens puisque pas moins de quatre joueurs (Jridi, Amdouni, Ndoye et Kammoun) manquaient à l’appel et enfin toujours cette lassitude physique propre à une fin de saison ajoutée à celle découlant d’un harassant voyage de plus de 26 heures sont autant de facteurs qui présageaient d’un match compliqué pour nos représentants. D’autant que dans le cas de figure c’était un match piège par excellence pour les Sfaxiens qui risquaient de subir la domination de leur visà-vis swazilandais avec toutes les conséquences que l’on pouvait imaginer si, d’aventure, ils avaient tablé sur le point du nul pour assurer leur qualification. Une jeune équipe sfaxienne
fort séduisante Mais bonne surprise: En dépit de ces difficultés conjoncturelles, l’équipe sfaxienne allait surprendre agréablement par la qualité de son football orienté résolument vers l’offensive. Constituée dans sa grande majorité de joueurs dont la moyenne d’âge tournait au tour des vingt- et-un ans (Sokari, Niangn Amamou, Dagdoug, Karoui Chaouat, Ben Ali et autre Habassi) allait séduire par sa bonne disposition sur le terrain, son remarquable esprit de corps et sa faculté à aller de l’avant, bousculant une défense locale pourtant solide qui n’a jamais perdu cette saison en coupe de la CAF par plus d’un but d’écart (7 matches en tout). Le jeu offensif adopté par l’équipe sfaxienne lui a valu de mener par (2-0) après seulement 30 minutes de jeu. Le CSS aurait pu regagner les vestiaires à la mi-temps par plus de quatre buts d’avance n’étaient les ratages de plusieurs occasions de buts aussi propices les unes que les autres. Première réussie de José
Ferreira Mâma s’il est encore prématuré, après seulement une semaine seulement d’exercice, de parler de l’empreinte du nouvel entraîneur, l’on peut néanmoins anticiper en quelque sorte souligner et mettre en exergue le dispositif payant mis échafaudé par José Ferreira. Un dispositif fait d’équilibre entre le jeu de la défense et celui de l’attaque. Le CSS tout en se défendant avec un pressing haut sur l’adversaire n’a pas hésité une fois en possession du ballon à se ruer en attaque. Même si l’équipe a laissé entrevoir par intermittence des carences notamment au niveau de l’animation offensives et celui de la concrétisation dans l’ensemble le CSS est à créditer d’une probante sortie en dépit d’un relatif relâchement durant la seconde période du jeu dû, en toute évidence, à la fatigue.