Une question de détermination !
Les Tunisiennes et les Tunisiens, savent-ils qu'ils ont tout fait pour affaiblir ces derniers 7 ans, l'autorité de l'etat, à telle enseigne qu'il a suffi au Premier ministre Youssef Chahed, de serrer un peu la vis, côté corruption et commerce parallèle de contrebande appuyé en cela clairement par le Président de la République Béji Caïed Essebsi, pour emballer les machines des sondages et lui donner plus de 80% de soutiens populaires et avis favorables avec une progression de près de 50%, du jamais vu, en trois mois, et dans la même foulée, de faire grimper la cote du président, elle aussi du simple au double.
Les Tunisiennes et les Tunisiens, savent-ils qu’ils ont tout fait pour affaiblir ces derniers 7 ans, l’autorité de l’etat, à telle enseigne qu’il a suffi au Premier ministre Youssef Chahed, de serrer un peu la vis, côté corruption et commerce parallèle de contrebande appuyé en cela clairement par le Président de la République Béji Caïed Essebsi, pour emballer les machines des sondages et lui donner plus de 80% de soutiens populaires et avis favorables avec une progression de près de 50%, du jamais vu, en trois mois, et dans la même foulée, de faire grimper la cote du président, elle aussi du simple au double. Du coup, l’optimisme a repris des couleurs, après une descente en enfer tout au long de 20152016, et tout un trimestre de 2017 ; On recommence à espérer, à parler de relance économique après avoir vécu les 6 années de vaches maigres post-révolutionnaires et la détresse de voir la Tunisie naufragée de toute part. Cerise sur le gâteau, les bonnes nouvelles du redémarrage du tourisme à l’extrême Nord, du côté de Tabarka, qui remet un tigre dans ses moteurs-avions, accueille un premier vol de Paris sur le tarmac des pistes de l’aéroport de Tabarka, remises à niveau après plus de deux ans d’indisponibilité avec à son bord près de 170 touristes. Vous me dites que c’est encore insignifiant, comparé aux destinations espagnoles ou même turques, de mêmes qualités mais on revient de loin et pas seulement à Tabarka.
Cette évolution pour être salutaire, doit d’abord s’inscrire sur la durée et s’accompagner d’un effort qualitatif, et quantitatif important de tous les intervenants pour rendre à nouveau la Tunisie très accueillante et performante au niveau de l’hygiène, de l’environnement, des services et de la ponctualité.
De petits gestes, de petites actions d’entretien, une attitude professionnelle et de respect du client et du visiteur quel qu’ils soient, peuvent relooker l’ensemble du paysage touristique. Les campagnes de propreté surtout des plages, sont les bienvenues mais nous attendons aussi de ces brigades de l’environnement des interventions sans concessions sur le « banditisme » environnemental et la culture de l’impunité. Avant-hier même, j’étais du côté de Bizerte et j’ai apprécié la propreté relative, je dis bien relative, des routes y compris en centre ville. J’explique cela pour ma part, à une toute « petite » décision de M. Ryadh Mouakher, ministre des collectivités locales et de l’environnement, qui a eu un effet énorme sur la propreté des villes : L’interdiction des sachets plastiques dans les supermarchés et les grandes surfaces. On voit comment, en partant de cette expérience réussie, l’impact de la gestion efficace quand il y a volonté politique des décideurs et surtout l’audace de dire : « ça suffit » ! Je dis cela pour encourager les Bizertins, autorités et citoyens à ne pas céder devant les défis imposés par les contrevenants que rien n’arrête parce que jusque-là on hésite à réprimer conformément à la loi. L’appétit vient en mangeant et la solution de l’infiniment petit, peut aider à appréhender l’infiniment grand. Beaucoup de nos responsables ne vont pas souvent aux « détails » se contenant de « directives » pyramidales qui finissent dans les tiroirs des agents d’exécution. La politique c’est aussi de veiller à l’amélioration du vécu au quotidien et comme on dit en football,, le bon joueur c’est celui qui arrive d’abord à marquer les buts « faciles », avant de devenir… « Ronaldo » ! J’ai suivi aussi une réunion de M. Youssef Chahed, avec des promoteurs économiques autour des projets « en instance » pour ne pas dire « bloqués » par la bureaucratie, les problèmes fonciers et le manque d’infrastructures.
C’est très louable, et je suis bien heureux de déceler chez le Premier ministre cette prise de conscience et cette volonté, et cette volonté d’aller droit au but sur le réel pour aplanir les difficultés.
Mais, il faut à notre humble avis aller plus loin et plus directement au « cas par cas » ! Et là, le problème majeur c’est la coordination entre les ministères et les départements parce que souvent et je dirai même à 99%, les problèmes viennent de là.
En effet, il y a des projets dont la solution dépend de ministères comme l’equipement, l’environnement, l’agriculture, le Tourisme, l’intérieur etc… etc…, tout cela conjointement.
Or, chaque ministre est roi dans sa cité. D’où la nécessité de mettre en oeuvre une procédure de coordination efficace, avec un compte à rebours et un délai maximal d’octroi des autorisations et des accords d’exécution des projets.
Difficile, certes, parce que les ministres sont au four et au moulin, surtout ceux qui font face à des urgences, des mouvements sociaux et de revendications régionales, on n’a pas le choix, c’est être ou ne pas être, comme le dit Shakespeare et c’est faire ou ne pas faire ! Si le chef du gouvernement persiste et signe aussi dans cette approche de matérialiser le dégrippage de la gestion départementale au quotidien et la solution des problèmes concrets qui bloquent les projets, il sera récompensé par d’autres sondages favorables et même mieux, le redémarrage de l’activité économique dans les régions avec la croissance générale en sus ! Simple clair et précis… le cas par cas, et la coordination, avec un délai, au-delà duquel le promoteur est autorisé automatiquement à entreprendre ses activités sans attendre L’OK fatidique de l’administration de tutelle ! Les Japonais, les Allemands et les Américains ne font que cela à longueur d’année et ce sont les pays où le chômage est réduit à sa plus simple expression. Faisons comme eux ! K.G