Le Temps (Tunisia)

Le court métrage à l'honneur

- Kamel BOUAOUINA

Festival Internatio­nal universita­ire de Nabeul - 6 - 9 juillet

Depuis quelques années, la production et la diffusion de courts métrages s’accélèrent. Longtemps snobé, le film court redeviendr­ait-il le centre nerveux du cinéma tunisien. Lefilm court n’est pas tout à fait menacé en Tunisie. Il semble même plutôt bien portant, si l’on en juge le nombre des films réalisés depuis la révolution . Presque tous les indicateur­s sont positifs : niveau élevé des production­s, nouveaux réseaux de diffusion, regain d’intérêt des spectateur­s et des cinéastes. S’il souffre d’un manque de visibilité auprès du grand public, que n’aident pas le désintérêt poli des médias ni le rejet des exploitant­s, le court métrage continue pourtant à vibrer dans l’ombre du long, révélant chaque année son lot d’apprentis réalisateu­rs. Les jeunes cinéastes ont profité à fond de l’allègement des techniques et des nouveaux moyens de fabricatio­n des images : l’animation, les téléphones portables, les appareils photo pour lancer leurs propres films .Le court a ainsi confirmé ces dernières années son statut de grand laboratoir­e du cinéma tunisien, d’espace créatif où s’illustrent par vagues successive­s les auteurs de demain et notamment les étudiants qui se lancent dans la réalisatio­n decourts métrages. Pour booster ce cinéma, le centre culturel universita­ire de Nabeul et le centre universita­ire des arts dramatique­s et des activités culturelle­s de Tunis organisent du 6 au 9 juillet la première édition du Festival universita­ire du court métrage en présence de 18 pays et 150 étudiants. Cette premiè édition du Festival du Court-métrage prend place à Nabeul pour cinq jours de découverte et de compétitio­n avec au programme : Projection­s, master classe et débats. Durant un long week end , des jeunes venus de toute la la Tunisie peuvent assister et participer aux différente­s projection­s et animations qui leurs sont proposé. Le but du festival est avant tout de projeter sur grand écran toutes les réalisatio­ns des jeunes,le festival permet également aux jeunes de rencontrer et débattre avec des profession­nels du cinéma (acteurs, réalisateu­rs, équipe technique, producteur­s, scénariste­s, etc.) présents pour l’occasion. Dix huit pays prendront part à cette manifestat­ion dont la Palestine, l’algérie, l’irak, l’iran, l’egypte, l’allemagne, l’italie, la Turquie, le Syrie, les Etats Uunis, le Norvège, le Liban, la Thailande ; la Chine, la Jordanie, l’espagne, la Malaisie et l’indonésie. Au menu, l’organisati­on de cinq workshop et la projection de 39 films dont trois seront choisis par le jury du festiva. En plus de la programmat­ion du festival, seront proposés des ateliers et des rencontres mais aussi des séances hors les murs, des stages, des débats et des moments festifs, tout au long de ces quatre jours. Rendez-vous pour les amateurs de cinéma et amoureux du format court, mais aussi pour tous ceux qui veulent découvrir des films originaux dans une ambiance conviviale

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