Le Temps (Tunisia)

Download Festival 2017, une affiche à couper le souffle

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L'effigie gonflable du Download Dog, fameuse mascotte qui dominait l'an dernier l'hippodrome de Longchamp, a repris son poste de vigie; les premiers des quelque 15 000 campeurs attendus ont commencé à prendre leurs quartiers... Il y a déjà de l'électricit­é dans l'air à la base aérienne 217 de Brétigny-sur-orge (Essonne), à trente minutes de Paris, et l'orage rock ne va plus tarder à s'abattre : le Download Festival est de retour pour trois jours, du vendredi 9 au dimanche 11 juin 2017. Après une première édition en France couronnée de succès qui a réuni entre autres Deftones, Jane's Addiction, Korn, Megadeth, les phénomènes suédois Ghost, Amon Amarth, Sabaton et Avatar, les Français de Gojira ou encore Iron Maiden et Rammstein pour l'emballage final du côté du bois de Boulogne, l'attente était grande autour du millésime 2017 du rendez-vous de la scène metal organisé par Live Nation.

Cette fois installé dans le cadre idéal d'une ancienne base de l'armée de l'air au sud de Paris, le Download Festival offre une affiche à couper le souffle et à rassasier les tympans: tandis que les festivités débutaient dès ce jeudi sur la scène "off", nouveauté cette année, installée au sein du camping (gratuit), les têtes d'affiche de l'événement se nomment System Of A Down, Linkin Park, Blink 18, Prophets of Rage, Slayer ou encore Green Day ! Les amateurs du genre se réjouiront également de la programmat­ion de formations telles que Five Finger Death Punch, Alter Bridge, Suicidal Tendencies, des Anglais d'architects, des Américains chevronnés de Rancid et Converge, de Wakrat (projet du bassiste de Prophets of Rage, Tim Commerford), ou encore des Marseillai­s de Dagoba.

Un line-up qui a d'ores et déjà séduit le public : "Nous avons dépassé les 100 000 tickets vendus et, depuis la semaine dernière, ça ne s'arrête pas", se réjouit Armel Campagna, directeur de Live Nation France, dans un entretien accordé cette semaine au quotidien Le Parisien. Heureux de cet engouement et... des bonnes prévisions météo (l'an passé, le festival, douché, s'était achevé dans la gadoue), il se félicite également de l'ensemble du dispositif pensé et opéré par ses équipes, une véritable "mini-ville" : "Il est vrai, note-t-il, que nous sommes à près de 40 km de la capitale mais tout a été mis en place pour que les gens s'y retrouvent. Des navettes gratuites feront régulièrem­ent des allers-retours entre la base et la gare de Brétigny-sur-orge. Il y a aura des RER supplément­aires le soir. Nous attendons surtout près de 10 000 campeurs, c'est du jamais-vu sur un événement de trois jours en Ile-defrance. Les parkings, qui sont gratuits, sont situés juste à côté. Nous sommes en train de créer une base de vie pour quatre jours (...) C'est le budget annuel d'une commune de 9 000 habitants. Les festivalie­rs n'auront pas besoin de sortir, tout sera vendu sur place. En plus des quarante commerces de vente de nourriture et de boissons, les spectateur­s trouveront tatoueurs, barbiers, bars à thème et des boutiques dédiées à la musique métal." Comme l'an dernier, le système de paiement dématérial­isé Cashless permettra aux festivalie­rs de profiter de tous ces services sans risques.

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