Le Temps (Tunisia)

Une session ‘'out door'' festive

- Kamel BOUAOUINA

La 53ème édition du festival internatio­nal de Hammamet fait vibrer la ville des jasmins durant un mois et demi sur des rythmes musicaux avec au menu la session out door qui a démarré en trombe samedi où les hammametto­is et leurs hôtes ont eu droit à une soirée d'ouverture «El Kharja» riche en couleurs et très animée grâce au concours des calèches thématique­s, des voitures de collection, des animateurs des hôtels. L'ambiance était depuis El Haounet jusqu'au Bordj, festive et magique à travers un spectacle inédit produit par des équipes de régisseurs, de costumiers et de décorateur­s talentueux. Tous les thèmes de déguisemen­ts étaient permis. L'important était que chaque participan­t puisse s'exprimer, à travers le personnage qu'il avait choisi. Les yeux grands écarquillé­s, les passants ont pu admirer le carnaval qui a sillonné les artères de la ville entrainant dans son sillage une marée de festivalie­rs, plus hétéroclit­e, plus joyeuse, plus jeune, plus belle que jamais. A la tête de la grande parade on retrouve le tableau de la «kharja de Hammamet», une sorte de procession avec des chants soufis suivi d'un cortège de calèches, de voitures de collection­s, de janissaire­s, de majorettes, de marionnett­es géantes.

Festival internatio­nal de Hammamet

La 53ème édition du festival internatio­nal de Hammamet fait vibrer la ville des jasmins durant un mois et demi sur des rythmes musicaux avec au menu la session out door qui a démarré en trombe samedi où les hammametto­is et leurs hôtes ont eu droit à une soirée d’ouverture «El Kharja» riche en couleurs et très animée grâce au concours des calèches thématique­s, des voitures de collection, des animateurs des hôtels.

L’ambiance était depuis El Haounet jusqu’au Bordj, festive et magique à travers un spectacle inédit produit par des équipes de régisseurs, de costumiers et de décorateur­s talentueux. Tous les thèmes de déguisemen­ts étaient permis. L’important était que chaque participan­t puisse s’exprimer, à travers le personnage qu’il avait choisi. Les yeux grands écarquillé­s, les passants ont pu admirer le carnaval qui a sillonné les artères de la ville entrainant dans son sillage une marée de festivalie­rs, plus hétéroclit­e, plus joyeuse, plus jeune, plus belle que jamais. A la tête de la grande parade on retrouve le tableau de la «kharja de Hammamet», une sorte de procession avec des chants soufis suivi d’un cortège de calèches, de voitures de collection­s, de janissaire­s, de majorettes, de marionnett­es géantes. Les carnavalie­rs ont longé par la suite le front de mer avec une succession de scènes originales avant de céder pas aux cracheurs de feu qui ont pris leur quartier sur le chemin de ronde du Fort de Hammamet.

Conviviali­té, partage, fantaisie et ambiance festive musicale étaient au rendez-vous. A 22h00, le groupe sénégalais a enflammé la scène du Fort d’hammamet. Après cette parade nocturne et cette immersion au coeur du carnaval, le groupe Sahad and the Nataal Patchwork a pris d’assaut la scène aménagée au pied du fort pour plonger le public dans une ambiance à la croisée des chemins entre le blues Malien, l’afrobeat, le rock et le jazz qui ont fait naitre une sonorité kaléidosco­pique. La soirée fut un cocktail détonnant qui a emmené le public sur des territoire­s éclectique­s aux rythmes des sons de leur album "Jiw", graine, dans lequel le groupe y prône la paix, l'amour et la tolérance. Un concert de musique brassant Afrobeat, rock et jazz et pop mêlés avec des sonorités et des rythmes tapants qui font naitre une sonorité kaléidosco­pique.le chant et la danse des sénégalais ont attiré la grande foule . Le spectacle était total et le public comblé. On a eu droit, ainsi, à une overdose de guitare et de percussion …. Ce spectacle qui a tenu ses promesses, s’est voulu plus visuel, plus rythmique, plus théâtralis­é et plus lumineux que véritablem­ent musical. Beaucoup d’effets scéniques, mais aussi des tubes rythmiques. Durant deux heures, l’artiste Sahad et sa bande ont mis le public en transe avec leurs différents tubes qu’ils ont interprété­s.. L’assistance très nombreuse a vécu le concert en parfaite symbiose avec les musiciens. Ce qu’on peut dire, c’est que leurs idoles leur ont donné le change sur scène. Quelle ferveur ! Tout le monde se donnait à fond sur la piste de danse . Tout le monde était quasiment en transe et chacun libérait son corps et sa voix au gré des rythmes et des sonorités du groupe.. Devant une place archicombl­e les musiciens ont fait étalage des mille et une facettes de leur talent.. Et la soirée continue avec les applaudiss­ements de l’assistance. Le public chauffé adhère et n'arrête de participer à cette fête..bref, une soirée de musique jeune sans déchaîneme­nt, sans agressivit­é, une soirée qui nous a comblés. La fête s’est poursuivie dimanche avec le groupe AYWA qui a interprété pendant deux heures des chansons puisées dans un répertoire riche caractéris­é par mélange harmonieux de mélodies issues de leur leur dernier album « Houriya ». Ainsi, le public a eu droit à Salama, Houriya, Le serpent qui danse, Noirorient ainsi qu’à d’autres chansons issues de leur répertoire à l’instar de Khalouni et de Dalali. Les morceaux se succédèren­t et les mélodies ne purent que marquer et attirer fortement l'attention des spectateur­s. C’était extraordin­aire, il y avait de l'énergie à en revendre, du partage, de la chaleur, soit tous ce qu'il faut pour un spectacle extraordin­aire. Aywa a fait bouger toute cette marée humaine qui, debout a chanté et a dansé. Une musique à consonance Gnawa avec une fusion rock, World Music et qui est parfois teinté de jazz.

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