Canicule…

Et si on allait se faire porter “pâles”? Pour faire face, il faut de la résistance, mais il y a l’usure. Comme neige au soleil. Une flaque, et puis oups! L’insoutenable légèreté de l’être, c’est cela oui: en (a)pesanteur. Même pas dans vos rêves les plus fous! Une trempette. Piquer une trempette. Et se laisser aller, nonchalamment, voluptueusement, paresseusement, dans les bras de la mer. Avec le tressauti des vagues qui vous cajolent en roucoulant, imitant les Goélands qui viennent les taquiner pour boire à leur source, avant de s’envoler vers des cieux, pas toujours cléments en cette période de l’année où le soleil se met en mode fournaise, sans plus d’états d’âme, et vous nargue avec effronterie en vous envoyant, sans autre forme de procès, ces dards les plus venimeux, comme pour vous punir, d’une faute que vous n’auriez pas commise. Mais il s’en fout, méchant comme une teigne, lorsqu’il est dans sa période poreuse, vengeur et implacable, à se demander s’il n’était pas sadique quelque peu, voire beaucoup, pour se montrer aussi cruel en vous assénant ses coups de grâce de l’été qui ne fait que commencer et déjà le fait savoir. Avec tambour et trompette. Travaillez, prenez de la peine qu’ils disent… Cela se voit comme un nez au milieu de la figure que le vieux laboureur ne s’est pas coltiné la fournaise tunisienne. Il aurait pris ses quartiers d’hiver bien avant l’heure. Histoire d’être certain qu’on ne l’y reprendra point. Et la mer comme unique rivage…