Raf Raf, une plage infréquentable
Il suffit au commun des mortels de s’y rendre le temps d’un week end pour découvrir avec horreur l’état des lieux sur une plage, celle de Raf Raf, devenue infréquentable dans le sens propre du mot. A commencer par l’état de la chaussée de la seule rue menant vers la plage, une chaussée à peine praticable, tout comme celle sise derrière la mosquée d’al Hmari menant à la plage. Les personnes qui l’empruntent à bord de leurs voitures hésiteront à le faire de nouveau.
Une fois sur la plage, le paysage qui s’offre aux yeux est désastreux : boîtes de conserve, bouteilles vides, sachets de toutes les couleurs, restes de fruits de toutes sortes…éparpillés sur le sable dénaturant la beauté autrefois légendaire de cette partie du nord du pays.
Le citoyen porte certes, une grande part de responsabilité sur cet état des lieux. Toujours est-il que les choses auraient été différentes si la commune de Raf Raf avait mis à la disposition des vacanciers, comme le faisaient ses devancières, des moitiés de fûts ansées pour la collecte d’ordures. Facilitant par la même occasion la tâche des éboueurs qui rencontrent, chaque matin que Dieu fait, les pires difficultés pour faire correctement leur travail. Il nous semble que les consignes données par le gouverneur de Bizerte lors de sa dernière visite à la plage de Raf Raf n’ont pas été suivies d’effet. Alors pour quand ce coup de balai devenu urgent pour faire assumer leurs responsabilités à ceux censés veiller sur l’état des lieux ? Attendons voir.