Des projections de films en attendant le cinéma
Dans un cadre magnifique, du côté du fort espagnol que se sont déroulées les rencontres cinématographiques de Bizerte dans leur sixième édition. «Les rencontres ont maintenant de l’expérience après s’être confrontées à des difficultés pendant la période postrévolutionnaire» remarque Refâat Kristou, un des fondateurs de ces journées. Une belle initiative surtout que ce festival est parmi les rares en son genre dans la ville de Bizerte. Pendant ces rencontres qui se sont déroulées durant quatre jours du 8 au 11 juillet, l’association de Bizerte du cinéma avec la délégation de la culture ont assuré des projections nocturnes dans un cadre qui ne manque point de romantisme et de splendeur.
La plupart des projections étaient signées par Djilani Biskri, portant sur les histoires de l’afrique. Pendant les quatre jours, il y a eu projection de courts métrages en dessins animées de Djilali Beskri intitulés TALES OF AFRICA ou Des histoires de l’afrique. Les courts métrages ont été suivis par la projection de longs métrages pendant chacune des soirées. Des films d’origines variées ont été au rendez-vous. En effet, on trouve des films français comme Les fleurs du bitume de Karine Morales et Caroline Péricard qu’on a projeté le premier jour. On a également eu l’occasion de voir d’autres films arabes comme Tadmor de Monika Borgmann et Lokman Slim qui est un documentaire avec des témoignages de prisonniers libanais torturés par les soldats syriens. Ce film était spécialement touchant notamment grâce à l’authenticité de « ses acteurs » qui ont pu rapporter leur amertume avec beaucoup de sincérité. Les sensations et les émotions ont été les maîtres mots de la soirée…