Encore un effort !
Après avoir remporté la première manche au stade de Radès consolidant ainsi ses chances de qualifications pour la coupe du monde 2018 en Russie, l’équipe nationale disputera cet aprèsmidi à partir de 18H30 le second round contre la RD Congo. Un round qui s’annonce plus difficile encore que celui de l’aller du fait de l’épreuve du déplacement. La Tunisie affrontera ce soir son adversaire dans son fief où il sera soutenu, à l’occasion, par son nombreux et bruyant public. D’après les échos qui nous sont parvenus de la capitale congolaise, ils seront en effet plus de cinquante mille spectateurs à prendre d’assaut les gradins du stade des Martyr de Kinshasa. La mission de nos représentants s’annonce aussi d’autant plus difficile que la RDC, une équipe ayant dos au mur après sa défaite à l’aller sait pertinemment que seule une victoire est susceptible de la replacer dans la course.
Mais, et en dépit de la difficulté de sa mission, l’équipe nationale qui s’est bien préparée en prévision de cette dure bataille, possède suffisamment d’arguments, à tous les niveaux du jeu, pour ramener de son périlleux un résultat positif. La Tunisie pourrait toujours se suffire du match nul, à défaut de victoire.
Les contres, pièce maîtresse du jeu tunisien
Les données du match retour seront sensiblement différentes celles de l’aller du fait que les Congolais battus à Tunis, vont à leur tour privilégier le jeu offensif dans l’intention de forcer la décision. Ils chercheront dans cette perspective à attaquer en masse et ce faisant ils seraient amenés à concéder des espaces dans leurs zones et il appartient à l’équipe tunisienne de bien exploiter les contres rapides afin de surprendre la défense congolaise . L’erreur que le onze national devrait absolument éviter c’est de se cantonner en défense et de subir, ainsi, la domination de son adversaire qui possède une redoutable ligne d’attaque capable de faire la différence à tout moment de la rencontre. Nabil Maaloul auquel il n’échappe pas que la meilleure façon de se défendre et d’attaquer avec suffisamment de conviction et d’application et bousculer l’adversaire, à chaque fois que l’occasion lui est donnée de le faire, a certainement donné des consignes dans ce sens à ses joueurs. Surtout qu’avec des joueurs de la qualité de Ferjani Sassi, de retour après avoir purgé sa suspension, Ben Amor, Châalali, Selliti et autre Msakni, en plus de l’apport offensif de Mâaloul sur le couloir gauche, le sélectionneur national possède de solides arguments lui permettant de mettre la pression sur son adversaire. Quels changements dans la composition de l’équipe tunisienne ? A l’issue du match aller et sans être sur le point explicite, Nabil Mâaloul a fait savoir qu’il compte apporter quelques remaniements à sa formation devant toucher à la fois les joueurs et les postes de jeu. Mais, en attendant que se précise la composition du onze rentrant, celle-ci devant être arrêtée au terme de la séance prévue hier après-midi sur la pelouse centrale du stade de la rencontre, il est fort probable que Rami Bedoui dont la prestation fut en demi-teinte au match aller soit remplacé par Hamdi Negguez sur le flanc droit de la défense. Avec le retour de Ferjani Sassi dans l’entrejeu, Nabil Mâaloul devrait jouer avec un seul attaquant de métier. Deux avants seront en ballottage pour un seul poste : Fakhreddine Ben Youssef et Yohan Touzghar. Le premier étant plus véloce balle au pied donc pouvant être, en principe, plus performant sur les contres possède de meilleures chances pour figurer dans le onze du départ. Pour le reste, Mâaloul devrait reconduire les mêmes qui ont réussi, dans l’ensemble, à tirer leur épingle du jeu lors du match aller. Formation probable : Mathlouthi, Nagguez, Mâaloul, S. Ben Youssef, Meriah, Ben Amor, Sassi, Châalali, Selliti, Maskni, F. Ben youssef (Touzghar)