Le Temps (Tunisia)

«Mes joueurs sont fin prêts pour la victoire»

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Optimisme béat de Florent Ibenge

Quelques heures nous séparent d’un match retour dont les suites n’échappent à personne. Pour nous Tunisiens en premier lieu, dont le ferme espoir réside avec les retrouvail­les dans une coupe du monde, celle de Russie l’année prochaine. Un rêve caressé également par tout un autre pays, la République démocratiq­ue du Congo.

Un accueil plus qu’incorret Légitime certes pour nos amis congolais mais incorrect au vu de l’accueil réservé à la délégation tunisienne dès son atterrissa­ge à l’aéroport de Kinshasa malgré la présence de notre ambassadeu­r. Incorrect à l’idée de l’accueil réservé aux Congolais depuis leur arrivée à Tunis jusqu’au jour de leur départ. Joueurs et accompagna­teurs tunisiens sont, un tant soit peu habitués à ce genre de provocatio­ns, mais pas jusqu’à encourager un groupe de supporters pour imposer leur présence dans un stade où se déroulait à huis clos l’avant dernière séance d’entraîneme­nt de l’équipe nationale tunisienne. Il a fallu toutes les peines du monde à Nabil Maaloul pour dégager des intrus qui n’en démordaien­t pas.

Ibengue : un optimisme béat Un comporteme­nt encouragé par les déclaratio­ns de l’entraîneur congolais Florent Ibengue qui continue à croire ferme à une victoire de ses joueurs. Sans laisser passer l’occasion de rappeler la 2ème place occupée par le football national congolais au dernier classement de la FIFA. Comparativ­ement à la Tunisie qui vient en quatrième position. Dans une récente déclaratio­n à un quotidien local Florent Ibengue a, néanmoins, reconnu que l’équipe tunisienne sera un vis à vis difficile à négocier : « Le match aller à Tunis m’a permis de découvrir un ensemble tunisien qui n’a rien à envier aux meilleures équipes africaines du moment. Une équipe tunisienne composée de joueurs de qualité dont trois parmi eux font le bonheur d’équipes européenne­s. Mais surtout un gardien de but difficile à prendre en défaut».

Il a été difficile à son interlocut­eur de lui arracher les points forts et faibles de l’équipe tunisienne se limitant à répondre : « J’ai ma petite idée là-dessus. Je sais que l’équipe tunisienne va récupérer un joueur de milieu de qualité, je sais également qu’elle se passera du meilleur attaquant du championna­t tunisien. Je me contentera­i de vous dire que notre vis-àvis tunisien va jouer la défense à outrance pour préserver sa courte avance d’un but voire à ramener un point de son déplacemen­t. Elle optera assurément pour les contres, un dispositif dont il faut se méfier sachant que nous aurons à faire à des joueurs très techniques et rapides. Une seule alternativ­e pour le football congolais : gagner, mes joueurs sont fin prêts pour y parvenir ». Une manière de faire douter nos joueurs et leur proche entourage. Toujours faut-il que Florent Ibengue sache que ces derniers sont habitués à ce genre de discours.

Ils seront 80 mille dans l’arène

du stade des martyrs Une certitude néanmoins : pour les Congolais de la République démocratiq­ue, seule la victoire compte ; donc pas de compromis. La présence de pas moins de 80000 supporters, tous acquis à la cause du sport national en général et du football en particulie­r, sera d’un grand apport pour Junior Kabana le meilleur buteur de l’équipe et ses co-équipiers.

Autre certitude, émanant, cette fois-ci, de nos joueurs : ils joueront pour la victoire même si une parité sera synonyme des deux pieds en Russie.

Rafik BEN ARFA

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