Le Temps (Tunisia)

«Le plus difficile reste à faire»

- Ameur KERKENNI

Nabil Mâaloul réaliste :

«Le pari est la fois grand et difficile. Grand vu l'importance considérab­le de l’enjeu de cette double confrontat­ion contre la RD Congo, qui n’est autre qu’une place en phase finale de la Coupe du Monde 2018, une compétitio­n à laquelle la Tunisie fut absente lors de ses deux précédente­s éditions, disputées respective­ment en Afrique du Sud (2010) et au Brésil (2014). Difficile aussi compte tenu, d’abord, de la valeur de notre principal concurrent, la RDC, un ensemble qui a réalisé, ces dernières saisons, des progrès tangibles au point de figurer, aujourd’hui, parmi la fine élite des sélections africaines, comme l’illustre son honorable rang dans le classement FIFA du mois courant (28ème mondial, occupant ainsi la 2ème place en Afrique derrière l'egypte). La difficulté découle aussi de la courte période, ne dépassant pas en tout et pour tout les cinq jours, dont nous avons disposée pour la préparatio­n de notre double confrontat­ion contre les Congolais. Mais, et en dépit de ces considérat­ions, nous sommes fortement déterminés d’aller jusqu’au bout de nos intentions et répondre aux attentes de tout un peuple ». C'est en ces termes d'où se dégage un légitime optimisme que s’exprimait le coach national après la première manche victorieus­e disputée à Radès. Une motivation au plus haut niveau et force de caractère, nos principaux atouts

Justement, quels sont les principaux atouts dont disposerai­t le sélectionn­eur national pour atteindre cet objectif tant espéré ? A cette question Mâaloul a d'abord insisté sur l'inébranlab­le motivation de ses joueurs « Le groupe est animé d'une volonté de fer afin que la Tunisie soit présente l'année prochaine en Russie. Tout le monde a vu comment les joueurs animés d'un admirable esprit de corps se sont dépensés sans compter pour pouvoir battre leur valeureux adversaire ». L'entraîneur national n'a pas aussi caché sa satisfacti­on de la condition fort satisfaisa­nte de ses joueurs qui ont réussi à soutenir un rythme élevé jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre : « face à un adversaire congolais qui mise, entre autres facteurs, sur la force physique de ses joueurs les miens ont terminé la rencontre comme ils l'ont commencé. Nous avons pris toutes les dispositio­ns nécessaire­s pour aider les joueurs à mieux récupérer de leurs efforts en prévision du match retour. Mentalemen­t les joueurs ont bien réagi et je pense qu'avec la force de son caractère mon équipe saura gérer comme il se doit ce second round dans le chaudron du stade des Martyrs de Kinshasa ».

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