Entrée en service de la surveillance électronique fin juin 2018
Lors d’un point de presse organisé, hier, au cercle des officiers, à Tunis, par le ministère de la Défense nationale, il a été annoncé, officiellement, que le système de surveillance électronique des frontières tunisiennes terrestres avec la Libye, du point de passage de Ras Jédir à Borj el Khadhra, devra entrer en service à la fin du premier semestre de 2018, au mois de juin ou juillet 2018.
Le projet est réalisé dans le cadre de la coopération entre la Tunisie, les Etats Unis d’amérique et la République Fédérale d’allemagne (RFA).
Assistaient à la rencontre, M. Farhat Horchani, en sa qualité de ministre de la Défense nationale, avant le nouveau remaniement ministériel et les ambassadeurs des Etats Unis et de RFA, à Tunis. D’après les données fournies, à cette occasion, le coût du projet se monte à 200 millions dinars. Les Etats Unis s’étaient engagés à réaliser la première tranche du système s’étendant de Ras Jédir à Dhiba, tandis que l’allemagne s’était engagée à réaliser la deuxième tranche, soit la portion entre la zone de Lorzot et Borj el Khadhra, suivant les mêmes procédés , afin d’assurer l’efficacité et le bon rendement du système.
Le point de presse a été organisé à l’occasion du démarrage des travaux de réalisation de la deuxième tranche. La mise en place de ce système de surveillance électronique vient renforcer la barrière de sables construite, il y a quelques temps, ce qui permettra d’améliorer les capacités opérationnelles de la Tunisie pour la surveillance et la défense de ses frontières terrestres du sud-est et la lutte avec succès contre les menaces et les activités illégales pouvant se produire, à travers ses frontières, à l’instar du trafic d’armes, de la contrebande et des activités terroristes de toutes sortes. En réponse aux demandes d’éclaircissement des journalistes sur la coopération militaire entre la Tunisie et les Etats Unis, M. Horchani a signalé que des conseillers militaires américains se trouvent parmi nous pour participer à la formation des cadres militaires tunisiens dans certaines spécialités comme l’utilisation des drones devant être mis à profit pour lutter contre les menaces auxquelles le pays pourrait s’exposer.