«On n’a pas gagné certes, mais on n’a pas perdu!»
Le nul ramené de Kinshasa dans les conditions que tout un chacun connaît reste d’actualité. Aussi, avons-nous juger utile d’y revenir avec, cette fois-ci, les positions des deux entraîneurs des deux sélections.
« Un ensemble homogène et compliqué » dixit Ibengué
Commençant par Florent Ibengue qui ne semblait, visiblement pas, affecté par le nul concédé dans les dernières minutes de la rencontre au cours de son point de presse d’après match. A un confrère congolais qui lui demandait si ce nul concédé à domicile dans un match aussi important n’est pas la fin d’un rêve pour tout un pays, sa réaction a été la suivante : « On n’a pas gagné, d’accord mais on n’a pas perdu !!! Il reste deux autres matches à disputer dans ce tour éliminatoire, rien n’est encore joué, aussi les chances de notre pays restent d’actualité ». Avant d’enchaîner : « Au match aller à Tunis nous sommes passés à côté d’une parité qui était à notre portée et le match retour à la maison constituait une opportunité pour revenir à la hauteur des Tunisiens et avec un meilleur goal différence. Sauf que nous avons mal, très mal géré la fin de la rencontre et là je dois reconnaître qu’il est inadmissible de céder les trois points de la victoire dans de semblables conditions ».
L’entraîneur congolais a, néanmoins, reconnu qu’il était certes difficile de contenir une équipe tunisienne « compliquée », homogène et composée de joueurs qui allient qualité et expérience outre leur force de caractère .
Le plus dur reste à faire pour les Tunisiens
Au même moment, les joueurs de l’équipe tunisienne fêtaient dans les vestiaires, à leur manière, ce nul réalisé dans les conditions que tout un chacun sait. Portant sur leurs épaules Nabil Maaloul, ils n’ont cessé de répéter à tue tête « nous irons en Russie » avant que ce dernier ne les arrête pour les sommer de rester concentrés sur les deux matches qui restent à jouer : « Le point que vous avez récolté ce soir (mardi dernier) est précieux mais rien n’est encore joué. Croyez-moi, on n’est pas encore qualifié pour aller en Russie s’est-il adressé cette fois-ci avec sérieux à ses joueurs. Il nous reste encore deux matches à jouer dont un, en déplacement, contre la Guinée, une équipe que nous avons battue difficilement au match aller. Cette même Guinée que les Congolais ont eu toutes les peines du monde à vaincre par un tout petit but ».
C’est à peu près ce même message que nous avons entendu de la bouche de Nabil Maaloul rencontré le lendemain de son retour à Tunis. Ce dernier n’ayant pas manqué de prier Dieu le Tout Puissant d’accueillir dans son Eternel Paradis le jeune Dhia Eddine Maalaoui victime d’ une attaque cardiaque après l’égalisation de la Tunisie.
Rafik BEN ARFA