Le Temps (Tunisia)

Chourabi et Guetari à l’internatio­nal…

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Avec l’espoir que cela puisse effectivem­ent changer la donne. Toutes affaires cessantes… Il serait plus que temps.

En portant l’affaire, voici deux jours, devant les Nations-unis, aussi bien le SNJT (Syndicat National des Journalist­es Tunisiens) que le Quartet du dialogue national n’ont pas manqué de relever, à juste titre, tous les manquement­s liés à l’affaire de la disparitio­n de nos deux confrères, un certain 8 septembre 2014 en Libye, sans qu’il puisse être possible, trois ans après, d’apporter une réponse claire et précise sur le sort qui leur aura été réservé. Les divers gouverneme­nts qui se seront succédé depuis, n’ont pas réussi à faire bouger l’affaire d’un iota, malgré toutes les promesses émises par la plus haute autorité de l’etat, de remuer ciel et terre pour qu’une réponse tangible soit enfin donnée aux familles, infirmant ou confirmant les deux thèses avancées jusque-là. A savoir que nos confrères auraient été tués depuis belle lurette et enterrés sur le sol libyen, ou qu’ils seraient toujours en vie, enfermés quelque part où nul n’a pu jusqu’ici accéder, pour les libérer.

Pour les familles, le temps presse ô combien ! Et la douleur durera tant qu’il n’y a pas de preuves concrètes, susceptibl­es de réfuter une thèse contre l’autre, pour que le temps du deuil, si hélas le pire est vraiment advenu, puisse commencer, afin qu’il y ait résilience. Il va sans dire que la douleur a assez duré. Et qu’une interventi­on à l’internatio­nal, avec le concours des Nations Unies qui ont des antennes plus solides en Libye, s’avère être une nécessité aujourd’hui. Afin que lumière soit faite…

Samia HARRAR

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