Négociations à Tunis, avant fin septembre
Les participants à la 4ème réunion de la commission de l’union africaine (UA) de haut niveau chargée de la crise en Libye qui se déroule, depuis samedi, au Congo Brazaville, ont convenu de lancer à Tunis, avant la fin du mois de septembre 2017, des négociations entre les commissions du dialogue relevant du Conseil des députés et du Conseil supérieur de l’etat libyen sous l’égide des Nations unies (ONU), conformément à l’accord politique. La déclaration finale du sommet a mis également en exergue les efforts déployés par les organisations régionales et les différents pays dans le soutien au processus politique, notamment l’importance accordée au rôle central des principaux pays voisins dans l’accompagnement des Libyens et le rapprochement entre leurs points de vue, des principes essentiels de l’initiative présidentielle tunisienne.
La Tunisie, l’algérie, l’egypte, l’afrique du Sud et le Tchad ont pris part à la réunion aux côtés du Soudan, de la Guinée, de la Mauritanie et du Niger ainsi que des représentants de L’ONU, de la Ligue arabe et de L’UE. Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a mis en garde, à cette occasion contre le fait d’appuyer certaines parties libyennes aux dépens d’autres. Cela ne sert pas la solution politique en Libye ni la stabilité et la sécurité de la région toute entière, a-t-il soutenu selon un communiqué du département des Affaires étrangères publié dimanche.
«On ne peut pas parler de stabilité en Libye sans associer toutes les forces politiques actives en Libye. Celles-là mêmes qui ont exprimé la disposition à adhérer au processus de règlement politique global en tant que plateforme propice pour l’organisation d’élections législatives et présidentielle libres, plurielles et démocratiques pour l’instauration d’un Etat civil respectant les droits et les devoirs», a insisté Jhinaoui. Dans une allocution qu’il a prononcée au nom du président Béji Caïd Essebsi, Khemaies Jhinaoui a appelé toutes les parties à l’échelle régionale et internationale à appuyer le rôle de l’organisation des Nations Unies sous l’égide de laquelle est mené le processus de règlement politique (de la crise libyenne) et à soutenir les efforts du représentant spécial du Secrétaire général de L’ONU pour la Libye, Ghassen Salama.