A Zarzis, l'etoile fait le plein !
Quatrième victoire consécutive en quatre matches dont trois acquises à l’extérieur, l’etoile ne cède rien à son concurrent espérantiste. La veille d’un quart de finale continentale en Ligue des Champions, l’etoile ne peut, du reste, mieux se porter sur le plan mental. La victoire ramenée de Zarzis demeure qu’on le veuille ou non d’une certaine importance tant les joueurs ont besoin « d’un remontant » avant d’affronter les libyens dimanche prochain à Alexandrie (Egypte). Combien même l’unique but de la victoire le fut sur un coup de pied arrêté bien transformé par le latéral gauche étoile Ghazi Abderrazek à la 25ième minute du match (ce dernier a raté de peu le doublé dix minutes plus tard), la bande à Velud, l’esprit ailleurs certainement, a su bien géré un match qu’elle a dans l’ensemble dominé notamment en première période. «Match piège ? On s’y attendait. De surcroît le regroupement défensif de l’adversaire nous a beaucoup gêné dans notre progression. Pour autant, on avait besoin des trois points de la victoire aussi bien de la veille du rendez-vous africain que du grand classique ESS6EST plus tard » a déclaré Vélud après le match. Hubert Velud, le coach étoilé ne pouvait mieux dire en affirmant que la victoire était vivement souhaitée la veille d’une double confrontation africaine en LC et plus tard du classique ESS-EST. En effet, après quatre journées l’équipe semble avoir fait l’essentiel en enregistrant 4 victoires dont trois hors de ses bases (Bizerte, Monastir et Zarzis) maintenant du coup la pression sur l’autre co-leader, L’EST. Pourtant, depuis le début de la saison, l’ensemble sahélien n’est pas totalement convaincant. Comment peut-il en être autrement, quand en quatre sorties le public a eu droit à quatre « onze rentrant différent » à chaque fois ? Comment peut-il en être autrement ensuite quand malgré les critiques, certains joueurs continuent à être titularisés en dépit d’une baisse manifeste de forme ? Enfin, comment peut-il en être autrement quand le coaching au cours du match s’avère hésitant pour être probant ? Bref, les victoires se suivent et de belle manière pour le petit bonheur du public mais, il n’y aurait de victoire qui dure si elles ne sont guère convaincantes. Nous n’avons nullement l’intention de porter la critique systématique mais force est de constater que le jeu de l’équipe d’il y a une ou deux saisons en arrière n’est guère le même que celui pratiqué aujourd’hui. ESZ : l’apport offensif était insuffisant «Avec vent de face et des conditions climatiques extrêmes, il était difficile en première période de pouvoir rétablir l’équilibre, nous avons pêché par excès de prudence. En seconde période, quand on a pris le risque d’avancer d’un cran, mes joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Sauf que si défensivement nous avons su contenir les assauts de l’adversaire, l’apport offensif a été insuffisant par manque de maturité pour certains, et de précipitation pour d’autres. Dans l’ensemble, l’équipe a bien réagi mais l’effort a été insuffisant » a noté Mâamar. De fait, et après avoir perdu son match face au CAB pour une négligence somme toute administrative, les protégés de Maâmar, en recevant L’ESS, n’avaient d’autres choix que de remporter les trois points de la victoire, surtout que cela se passait devant leur public. Mais au lieu de prendre l’initiative du jeu, les sudistes ont laissé faire l’adversaire qui n’a pas raté l’occasion pour dominer le débat et concrétiser sa supériorité par un but à la 25ième minute. Usant du jeu long alors qu’il fallait poser la balle à terre, les camarades de Malek Bhar ont pêché par un excès de prudence en se cantonnant presque à huit dans leur zone, alors que les espaces concédés par les étoilés étaient vastes et ne demandaient qu’à être exploités. Donc faute tactique et manque de visibilité ont marqué la prestation des Sudistes.