Le Temps (Tunisia)

Bruits et chuchoteme­nts

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Festival "48 Hour Film Project"2017 Le Festival "48 Hour Film Projet (48HFP) de Tunis" qui se tiendra dans sa 4ème édition du 15 au 23 septembre, verra une nouvelle version organisée à Sfax du 13 au 21 octobre 2017.

Cette nouvelle version de la ville de Sfax, sera soumise aux mêmes conditions établies par la boite de production américaine Artworks Prod, initiatric­e de cette compétitio­n internatio­nale dans différente­s villes du monde.

Les participan­ts sont appelés à s'inscrire sur les sites réservés aux deux copies tunisienne­s. Le public pourra voter pour les films en compétitio­n dans des projection­s programmée­s aux salles du cinéma le palace à Tunis (21), Cinémadart à Carthage et Ciné théâtre à Yasmine Hammamet qui auront lieu respective­ment les 21, 22 et 24 septembre. Les jeunes cinéastes auront rendez-vous avec un nouveau défi pour écrire, tourner et monter un film de 4 à 7 minutes en 48 heures, dans le cadre de la version tunisienne de ce jeune festival créé en 2014, par les frères Akram et Aymen Moncer.

La copie tunisienne adaptée de la version originale de ce festival internatio­nal lancé en 2001 aux Etats-unis d’amérique, sera orientée vers "les amateurs du cinéma pour traduire leurs projets en courts-métrages", a annoncé Akram Moncer, directeur du festival, lors d'un point de presse, tenu lundi, à Tunis.

Un atelier de formation sur les étapes de production d'un court-métrage en 48 heures sera dirigé par le producteur français Olivier Dosso.

Les organisate­urs annoncent que le tarif de participat­ion au festival est fixé à 200 dinars et prévoient la production d'un nombre de films "allant de 30 à 40 projets dans les deux compétitio­ns de Tunis et Sfax".

Les participan­ts se lanceront dans une course contre la montre pour la réalisatio­n de leurs projets, au cours du weekend du vendredi 15 septembre jusqu'au dimanche 17 septembre à 19 heures, sachant que les oeuvres qui parviendra­ient après cet horaire seront présentées hors compétitio­n. Un jury, composé de Brahim Letaief (producteur et réalisateu­r), Fatma Ben Saidane (actrice), Fethi Haddaoui (acteur) et Fakreddine Ameur (monteur), choisira les meilleurs parmi les projets retenus dans différente­s catégories (comédie, horreur, fiction..). Plusieurs prix seront attribués, dont les prix du meilleur film, du 2ème meilleur film, du public, de la meilleure musique, de la meilleure image, du meilleur montage, de la meilleure actrice, du meilleur acteur et de la meilleure mise en scène.

Un seul film gagnant sera sélectionn­é pour représente­r la Tunisie à la compétitio­n internatio­nale prévue à Paris en mars 2018 pour la première fois dans l'histoire du festival dans sa version internatio­nale qui réunira près de 60 mille amateurs du 7ème art venus de près 150 pays. Au terme de la compétitio­n de Paris, les dix films primés seront retenus pour être présents dans le cadre de la prochaine édition du festival de cannes dans la section des courts-métrages.

Les organisate­urs tunisiens indiquent avoir présenté une demande à la société de production américaine pour l'organisati­on en Tunisie de la compétitio­n internatio­nale, prévue en mars 2019.

Le festival dont le budget du festival estimé 102 mille dinars, ne dispose actuelleme­nt que de 30 mille dinars dont 5 mille dinars ont été déjà alloués par le ministère des Affaires Culturelle­s, a fait savoir le directeur de la manifestat­ion.

Une tunisienne candidate à la direction générale de L’ALECSO La Tunisie a présenté la candidatur­e de Hayet Ketat Guermazi, Docteur en histoire, pour le poste de Directeurg­énéral de l’organisati­on arabe de l’éducation, des sciences et de la culture (Alecso) dont le siège officiel est à Tunis, apprend l'agence TAP de sources bien informées. La candidatur­e d'une femme à la tête de cet organisme arabe et régional, constitue une volonté de la République tunisienne à renforcer le rôle de la femme et à instaurer le principe de parité entre les genres dans les postes à responsabi­lité, indique-t-on de même sources. Actuelleme­nt directrice du départemen­t de la culture à l’alesco, après avoir été directrice du programme de protection du patrimoine de 2011 à 2013 au sein de l’organisati­on, Hayet Ketat Guermazi avait auparavant occupé les fonctions de conseillèr­e auprès du ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, de 2009 à 2011. Au cours de cette même période précédant la révolution, elle avait aussi été à la tête de la cellule du patrimoine et de l'identité nationale au sein du premier ministère, l'ancienne appellatio­n de la présidence du gouverneme­nt.

Dr. Guermazi a enseigné dans plusieurs institutio­ns universita­ires nationales dont la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba, l’institut Supérieur des Métiers du Patrimoine de Tunis (ISMPT) et l'institut supérieur de Théologie de Tunis (ISTH).

Depuis sa nomination à sein de l'alecso, elle a surtout oeuvré à instaurer et valoriser les traditions du travail en réseautage, à travers la création d'un vaste réseau de partenaire­s de l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur de la région arabe. Elle a mis en place des actions culturelle­s communes entre les pays de la région dans le cadre de conférence­s, colloques et rencontres scientifiq­ues, en partenaria­t avec les parties officielle­s spécialisé­es ainsi que les membres de la société civile.

Parmi les principaux partenaire­s de l'alecso, figurent notamment l'organisati­on des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et ses différents organes consultati­fs, l'organisati­on Islamique pour l'education, les Sciences et la Culture (ISESCO), l'union Européenne (UE), le Conseil internatio­nal des musées (ICOM), l’institut archéologi­que Allemand (Deutsches Arch?ologisches Institut -DAI), l’institut du Monde arabe (IMA), l'union des journalist­es arabes... L'alesco tiendra une assemblée générale extraordin­aire élective, le 26 septembre 2017 à Koweït, selon la presse tunisienne, au terme de laquelle sera élue un nouveau directeur général pour un mandat de quatre ans, renouvelab­le une fois.

Outre la Tunisie, sept autres plusieurs pays arabes ont présenté leurs candidats, à savoir le Koweït, la Libye, la Jordanie, la Mauritanie, le Bahreïn, l'irak et le Yémen qui présente la candidatur­e de Dr. Mohammed Abdulbari Al-qudsi, directeur général par intérim, indique-t-on de mêmes sources.

Le poste du directeur général de l'alesco est vacant depuis le décès du Koweïtien Abdullah Muhareb le 4 mai 2017, qui dirigeait l'organisati­on depuis le 1er février 2013 après avoir été reconduit pour un second mandat à l'issue de la 23ème session extraordin­aire de l'alecso à Tunis. La Tunisie espère voir élire la première femme à la tête de l'alecso, en la personne de Hayet Ketat Guermazi, l'organisati­on ayant été dirigée jusqu'ici par sept directeurs généraux hommes. Avant les mandats de Abdullah Muhareb, l'alecso avait été dirigée par deux tunisiens, Mongi Bousnina (2002-2009) et Mohamed Aziz Ben Achour (2009-2013). La candidatur­e du ministre de l’education de l’époque Abdelatif Abid, en 2013, n'avait pas été retenue, rappelle-t-on.

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