L’opinion publique divisée entre le pour et le contre
Les portes de L’EN restent ouvertes pour les joueurs expatriés
Dans une récente déclaration, le sélectionneur national Nabil Mâaloul a souligné « qu’il n’est pas tout à fait opportun pour le moment de se pencher sur le dossier des deux joueurs bi nationaux, Wissem Ben Yedder et Elyès Skhiri, qui seraient plus enclins à porter le maillot national, après avoir perdu pratiquement tout espoir de jouer pour la France.
Dans l’esprit du sélectionneur national, la priorité absolue devra en effet être accordée au match contre la Libye le 11 novembre au stade de Radès, décisif pour la qualification de la Tunisie à la coupe du Monde 2018 en Russie ». Skhiri et Ben Yedder sont autant Français
que Tunisiens Toujours est-il qu’après la confrontation contre la Libye devant, en toute vraisemblance, déboucher sur la qualification du onze national au Mondial russe, Nabil Mâaloul devrait effectuer les démarches nécessaires permettant aux deux éléments en question de figurer dans son effectif : « Tout joueur susceptible par ses qualités techniques et physiques d’apporter au groupe le plus escompté, il sera le bienvenu » a-t-il noté à cet effet. Il va sans dire que la position de Nabil Maâloul à l’égard de ces deux joueurs ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion sportive tunisienne. Une partie du public considère que ces deux joueurs « n’ont plus de place en équipe nationale pour avoir refusé, par le passé, de répondre aux convocations qui leur ont été adressées pour joindre les rangs de la Tunisie et qu’ils ne méritent pas de jouer une coupe du monde avec l’équipe nationale pour la qualification de la quelle ils n’ont pas contribué». Mais, cette partie de l’opinion sportive oublie cependant que Skhiri et Ben Yedder sont autant Français que Tunisiens. Ils sont certes nés de parents tunisiens mais c’est en France qu’ils ont vu le jour, et c’est justement là qu’ils ont grandi et joué au football, c’est aussi en France qu’ils continuent de vivre. Vu toutes ces considérations à la fois, Il est tout à fait normal et légitime qu’entre la France et la Tunisie leur coeur balance. Par conséquent, il n’y a pas lieu de leur en vouloir outre mesure et de là à les condamner pour avoir opté, dans un premier temps, pour l’hexagone. Et nous pensons qu’ils s’ils expriment clairement et sans le moindre équivoque leur souhait de défendre la casaque tunisienne, les portes de la sélection devraient leur être ouvertes.