Le Temps (Tunisia)

Une pratique cruelle et sauvage

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Ceux qui éprouvent le besoin de torturer des animaux, n’ont ni coeur ni foi ni loi. Question d’éducation et de civisme.

Ces pauvres bêtes sont très fidèles et très reconnaiss­ants à ceux qui les soignent les nourrissen­t et leur offrent un toit en finissant par les adopter.

Certes il y a des chiens errants, méchants, pour lesquels, l’abattage n’est pas la solution idéale. Il faudrait bien sûr trouver une meilleure solution afin d’éviter les épidémies et les dommages que peuvent causer ces animaux qui sont à la base mal traités et mal soignés. La maltraitan­ce à l’encontre des animaux est pire que celles à l’encontre des êtres humains, car ces derniers peuvent se défendre, alors que les animaux sont sans défense et c’est la raison pour laquelle il font appel à leur instinct. Plusieurs accidents se sont produits à l’occasion de la torture d’un chien qui se rebiffe et profite d’un instant d’inattentio­n de son bourreau pour prendre sa revanche. Ce ne fut pas le cas en l’occurrence, où des jeunes ont pratiqué les pires des tortures à un pauvre chien.

Des agents de la protection civile ont réussi à le sauver quand même après qu’ils le découvrire­nt jeté dans une canalisati­on qui passait sous un pont.

Il était ligoté, le museau maintenu fermé à l’aide d’un fil de fer, ce qui lui causa des blessures et une atroce souffrance. En libérant la bouche du chien qui commençait à souffrir de la faim et de la soif, les agents ont découvert des photos de personnes.

Ces pratiques tiennent de la magie noire, et la croyance dit qu’une fois le chien mort, les gens sur les photos, dans sa bouche, meurent ou deviennent fous.

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