Le Temps (Tunisia)

Pas de pitié pour les terroriste­s…

- Samia HARRAR

Lorsqu’ils frappent, ils sont comme les hyènes et les chacals : toujours par traîtrise. Parce qu’ils n’ont pas le sens de l’honneur, ne respectent pas leur drapeau et n’aiment pas leur pays. Ils auraient eu le sens de l’honneur, ils ne se cacheraien­t pas pour commettre leurs crimes infâmants et n’attaquerai­ent pas dans le dos les défenseurs de la patrie. Mais ils sont veules et lâches, perfides et charognard­s, et se vendent toujours au plus offrant. Forcément : ils n’ont pas d’honneur ; alors ils s’inventent un idéal pour justifier leurs infamies et se drapent d’une fausse piété pour mieux tromper la religion dans la foulée, en faisant allégeance à Satan. Et à ses sbires. Ils ne l’emporteron­t pas au paradis. Et ne gagneront pas la bataille. Les policiers se battent pour leur patrie, les militaires se battent pour leur patrie, et tous les corps sécuritair­es ne font qu’un lorsqu’il s’agit de se lever comme un seul homme, justement, pour défendre son drapeau et son pays. Les terroriste­s, hargneux, poltrons et fourbes, se terrent comme des rats, et comme la vermine, leurs attaques sont toujours sournoises, car ils n’ont pas le courage de leurs actes sachant qu’ils savent au fond d’eux-mêmes, pertinemme­nt, qu’en réalité, rien ne les justifie. Sauf la bêtise immonde et la crasse ignorance. Deux officiers de police ont été attaqués traîtreuse­ment, hier au Bardo. L’acte était prémédité. Le commandant Riadh Barrouta a été gravement atteint. Son collège Mohammed Ayadi a été blessé à l’oeil. Avec l’espoir qu’ils s’en sortent. Et que la vie leur accorde une seconde chance. Et qu’au final, toute cette vermine puante et crasseuse soit éradiquée jusqu’au dernier des charognard­s. La clepsydre se vide… Pas de pitié.

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