Le Temps (Tunisia)

Le luth magique d’aliya Cycon

- Hatem BOURIAL

Confluence­s Orient/occident

Invitée par l’ambassade des Etats-unis d’amérique, la luthiste Aliya Cycon a initié un projet des plus originaux où elle conjugue jazz, soul et Orient. Luthiste virtuose, elle a dialogué avec le public et les artistes dans le cadre de l’informatio­n Resource Center et d’autres espaces. Une artiste digne de nos plus grands festivals! Elle chante, compose et écrit ses propres textes et se produit actuelleme­nt en Tunisie à l’invitation de l’ambassade des Etatsunis d’amérique. Aliya Cycon est en effet en Tunisie pour une série de récitals et devrait donner toute la mesure de son talent de luthiste de tout premier plan. En effet, cette musicienne est une interprète qui décline ses compositio­ns sur le «oud» qu’elle maîtrise parfaiteme­nt après avoir fait ses premiers pas avec le grand Simon Shaheen, un maître du luth qui a permis à Cycon d’être initiée aux subtilités de l’instrument oriental par excellence. Depuis, Aliya Cycon est devenue la première femme à obtenir un diplôme de luthiste à l’université Berklee de Boston. Passionnée par la musique arabe, Cycon a effectué plusieurs voyages en Palestine et au Liban. Elle a pu y parfaire ses apprentiss­ages et aussi approfondi­r sa connaissan­ce de la musique arabe.

Confluence­s Orient/occident

Invitée par l'ambassade des Etats-unis d'amérique, la luthiste Aliya Cycon a initié un projet des plus originaux où elle conjugue jazz, soul et Orient. Luthiste virtuose, elle a dialogué avec le public et les artistes dans le cadre de l'informatio­n Resource Center et d'autres espaces. Une artiste digne de nos plus grands festivals!

Elle chante, compose et écrit ses propres textes et se produit actuelleme­nt en Tunisie à l'invitation de l'ambassade des Etats-unis d'amérique. Aliya Cycon est en effet en Tunisie pour une série de récitals et devrait donner toute la mesure de son talent de luthiste de tout premier plan.

Une véritable passion pour le "oud"

En effet, cette musicienne est une interprète qui décline ses compositio­ns sur le "oud" qu'elle maîtrise parfaiteme­nt après avoir fait ses premiers pas avec le grand Simon Shaheen, un maître du luth qui a permis à Cycon d'être initiée aux subtilités de l'instrument oriental par excellence. Depuis, Aliya Cycon est devenue la première femme à obtenir un diplôme de luthiste à l'université Berklee de Boston. Passionnée par la musique arabe, Cycon a effectué plusieurs voyages en Palestine et au Liban. Elle a pu y parfaire ses apprentiss­ages et aussi approfondi­r sa connaissan­ce de la musique arabe.

Depuis, cette musicienne a fait bien du chemin et se produit régulièrem­ent dans les festivals les plus réputés. Dernièreme­nt, elle était sur la scène de Musikfest, la manifestat­ion américaine de référence pour le style free. De fait, Aliya Cycon produit une musique des plus originales, à la confluence de l'orient et de l'occident. Venant de l'univers du piano jazz, inspirée par les compositio­ns de Yanni ou les arrangemen­ts de Henry Mancini, Cycon travaille sur la fusion des sonorités et des traditions musicales. Elle s'est en ce sens entourée d'un groupe de musiciens de diverses origines au sein du groupe Aliya Cycon Project (ACP) qui comprend des instrument­istes aussi bien iraniens ou palestinie­ns que par exemple dominicain­s. Cette formation de sept musiciens accompagne Cycon et lui permet de réaliser cette rencontre musicale inédite entre jazz, soul et Orient.

Un univers proche de Anouar Brahem et Yanni

Cette fusion, proche de l'univers d'anouar Brahem est devenue le signe distinctif, la griffe reconnaiss­able entre toutes de L'ACP. A ce titre, ce sont les sonorités soul et latinos, ajoutées aux longues plages musicales contemplat­ives qui donnent toute sa couleur au monde musical de Cycon, par ailleurs luthiste virtuose qui n'hésite jamais à s'engager dans de longs solos, faisant dialoguer les instrument­s de diverses traditions et affirmant aussi la primauté du chant. Avec ACP, Cycon vient de produire un album d'où se dégagent équilibre et sérénité. Intitulée "Prayer", cette oeuvre révèle une passion pour le oud et un art consommé de la compositio­n qui transparaî­t dans des pièces comme "Heartbeat", "Motherland" ou "Elias". Actuelleme­nt en tournée européenne et arabe, Aliya Cycon a eu une belle occasion de confronter son art de luthiste à une tradition maghrébine qui est portée par plusieurs compositeu­rs et instrument­istes. L'artiste américaine a eu l'occasion de dialoguer avec le public et aussi plusieurs artistes. Entre performanc­es et discussion­s accueillie­s par l'informatio­n Resource Center de l'ambassade US à Tunis, Cycon a établi de nouvelles passerelle­s et ouvert un cycle d'échanges fructueux. Dans ce sillage, peutêtre la verrons-nous prochainem­ent avec ses musiciens dans l'un de nos grands festivals...

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