Ce grand artiste qui travaille dans la discrétion !
Démarrage des activités culturelles au club « Idhafet » d’hammam-lif
Le Club « Idhafet » d’hammam-lif vient de faire sa rentrée culturelle 2017/2018 au complexe culturel Ali Ben Ayed avec un invité de marque dans le domaine musical : Mouldi Touati, ce musicien qui joue, interprète, compose et improvise, ayant à son répertoire plus de six albums, le septième sortira incessamment. Le public, venu nombreux, a eu droit à un récital musical au cours duquel l’artiste a débité un bouquet de ses créations récentes accompagné de son luth. Lors de cette rencontre, l’artiste fut présenté aux assistants par Pr. Fethi Jouou qui parla de l’homme et de son oeuvre.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Mouldi Touati, il suffirait de dire qu’il est originaire du Sud tunisien du côté des parents, mais il vit à Hammam-lif depuis l’âge d’un an ; il obtint son baccalauréat à l’ecole « Les Maristes » à Tunis, il est titulaire d’une maitrise en musique à l’institut Supérieur de Musique à Tunis, puis d’un diplôme de Musique Arabe à la Rachidia. Il est actuellement professeur de musique dans les collèges tunisiens. Etant passionné de musique depuis sa prime enfance, il joignit à l’âge de douze ans le Conservatoire d’hammam-lif où il a permis à ses talents de s’épanouir en apprenant à jouer du luth dont il deviendra plus tard un joueur virtuose. « Mouldi Touati, en tant qu’homme, a fait remarquer le présentateur, se distingue aussi d’une humeur gaie et jouit d’un air optimiste disposant de qualités psychologiques et de valeurs morales rares à notre époque, dont notamment le fait d’avoir nettement conscience de son talent et de son métier et la confiance qu’il a en ses capacités musicales, allant jusqu’à refuser des offres provenant de pays européens pour se dévouer à la musique tunisienne et à ses recherches et découvertes musicales qu’il compte appliquer dans le domaine médical… » Parmi les découvertes de Mouldi Touati, c’est qu’il a mis au point une nouvelle méthode pédagogique d’enseigner l’écriture de la gamme musicale et de faciliter aux jeunes apprenants la notation du solfège et son apprentissage. Cette méthode a reçu des critiques favorables et élogieuses de la part des autorités compétentes et a été adoptée par le Ministère de l’education, après que le professeur a refusé des offres étrangères d’adoption. D’autre part, en tant que chercheur, Mouldi Touati a monté un projet musical à caractère scientifique et médical sans précédent, baptisé « Neuro-music » qu’il a lui-même appliqué sur certains malades mentaux et dont les résultats étaient probants ; il compte promouvoir ce nouveau projet auprès du ministère de l’enseignement supérieur afin d’être étudié à l’institut supérieur de musique. Ce jour-là, le musicien a proposé des morceaux musicaux personnels, puisés dans ses créations qui chantent le terroir, la famille, l’amour, la liberté, la patrie… Des improvisations musicales sur son instrument favori « Oud » ont été écoutées avec admiration. De ses doigts de fée, le musicien a exécuté des morceaux de musique sans paroles en pinçant, frottant et frappant les cordes de son instrument qui faisaient émaner des sons ensorceleurs et des mélodies merveilleuses faisant chanceler toute l’assistance. Le public avait découvert ce jour-là une autre vocation chez l’artiste, qu’est la poésie. En effet, entre deux chansons, le chanteur débitait quelques vers poétiques pleins d’inspiration et de lyrisme sur des sujets différents, dont deux poèmes, l’un destiné à sa mère, l’autre à son père, qui plaisaient beaucoup aux assistants ! De ses albums, parus en grande partie en France, on peut citer « Je vivrai malgré le mal et les ennemis » (Abou Kacem Chebbi), « Philosophie du Serpent Sacré », « Résidus », « Fel w yasmine », « Salsabil », « Ya Biled El Fel » et « Ghannili ».