Le Temps (Tunisia)

L'heure de l'opération sauvetage a sonné !

- Ameur KERKENNI

Lanterne rouge avec un seul petit point au compteur

Depuis son accession parmi l'élite au terme de la saison 2014-2015, L’USBG n’a guère connu un aussi mauvais début de saison. Après une première saison (2015-2016) de rodage parmi l'élite à l'issue de laquelle elle termina à la 11ème place, elle fit beaucoup mieux la saison d'après bouclant l'exercice à une honorable 6ème place. Pour sa troisième saison consécutiv­e en Ligue 1 on s’attendait à beaucoup mieux. Mais L’USBG et contre toute attente allait rater le coche. En effet et au terme de la 8ème journée, les Sudistes ont subi sept défaites contre un seul match nul, ne récoltant ainsi qu'un seul petit point qui les place dans la peu enviable position de lanterne rouge menant irrémédiab­lement au purgatoire. Une marche qu’on ne connaissai­t pas à l'équipe, même quand elle faisait son apprentiss­age en Ligue 1. Une marche à laquelle personne ne s'attendait compte tenu de la coriacité de cette équipe, d’habitude difficilem­ent maniable surtout sur son terrain où elle faisait figure de véritable épouvantai­l pour tous ses adversaire­s, les grosses cylindrées comprises. Précieux points dilapidés à domicile Or, cette saison et en plus de son fébrilité hors de ses bases où elle a perdu la totalité de ses matches, quatre en tout, devant respective­ment L'EST (0-2), L'ESM (0-1), CAB (3-0) et le SG (1-0), le bilan de l'équipe à domicile fut des plus décevants. Après un résultat de parité enregistré lors de la première journée face à L'ES Zarzis (1-1), L’USBG allait subir trois défaites, successive­ment contre le COM (2-3), le ST (1-2) et la JSK (0-3), soit devant des adversaire­s de second plan être et là nous faisons allusion surtout à L'ESZ, le COM et la JSK, trois équipes qui traversaie­nt elles aussi une mauvaise passe. Ainsi, l’union Sportive Benguerdèn­e qui était d'habitude quasiment intraitabl­e sur son terrain où elle faisait figure de véritable épouvantai­l pour ses adversaire­s, les grosses cylindrées de la Ligue 1 comprises, venait de gaspiller entre neuf et dix points au moins face à des équipes qui étaient sur le papier à sa portée.

La même valse d'entraîneur­s Comme il fallait s'y attendre dans pareille situation, le bouc émissaire tout indiqué fut l'entraîneur. Le premier à faire les frais de gâchis fut Hakim Aoun. Ce dernier désigné au mois de juillet dernier ne tint la barre que quelques semaines avant d'être remplacé, au mois d'août, par Sofiane Hidoussi qui fut à son tour suppléé au lendemain du revers essuyé à domicile devant la JSK pour le compte de la 7ème journée par Semir Sellimi qui retrouve le terrain après une période d'un peu plus de deux ans au cours de laquelle il exerça comme consultant sportif auprès de certaines chaines TV. Ayant pris ainsi le train en marche, se trouvant de surcroît dans une délicate situation, Semir Sellimi saura-t-il trouver la stratégie adéquate afin de dégager l'équipe des sentiers battus dans lesquels elle s’est enlisée? Certes, Semir Sellimi dispose pour amorcer l'opération sauvetage d’un bon effectif où figurent plusieurs joueurs aux qualités confirmées et parmi lesquels on pourra citer les Idrissa Coulibaly, Jacob Epandi, Fedi Hmizi, Amine Ben Ismaïl, Ammar Ben Sassi,, Hassan Harbaoui, Hamza Ben Hassine, et autre Yassine Boufelgua.

Mais à lui seul et en dépit de ses compétence­s et de toute sa bonne volonté, il lui sera difficile de gagner un tel pari sans la conjugaiso­n des efforts de tous les enfants du club depuis les personnes influentes de la région jusqu'aux simples supporters.

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