Le “Know” et le “Know-how”
La Tunisie a abrité la semaine dernière le rendez-vous désormais annuel de l’investissement. Une aubaine pour le secteur privé de tisser des partenariats et aussi pour le gouvernement qui cherche à consolider la légère reprise des investissements directs étrangers et à mobiliser les sources de financement budgétaire.
En dépit d’une quasi absence « Volte faces » des investisseurs arabes notamment des pays du Golfe qui ont promis monts et merveilles lors de la « Conférence Internationale de l’investissement Tunisia 2020 », tenue en novembre 2016, les institutions financières internationales répondaient présent pour réitérer leur engagement en faveur de la Tunisie. Outre le financement des projets d’infrastructure, les PME sont les « target » des pourvoyeurs de fonds étrangers qui ne rechignent pas à mettre le paquet, en partenariat avec les banques de la place, pour encourager l’initiative privée fort génératrice de richesse et d’emplois.
En cette semaine mondiale de l’entreprenariat, les jeunes promoteurs ne manqueront pas de se réjouir de cette manne essentielle aux lignes de crédits consenties par les institutions de crédit et des facilités prévues dans le projet de la LF 2018.
Verra-t-on la fin du calvaire et des problèmes de financement dont souffrent et se plaignent les structures productives et les jeunes promoteurs?
Pourtant et d’après les principaux sondages effectués auprès des chefs d’entreprises, le problème du financement n’est pas le premier hic pour les porteurs de projets, il y a toujours cette lourdeur administrative qui est la principale entrave et trouble-fête à la création d’entreprises. Le salut de l’économie nationale passe vraisemblablement par l’entrepreneuriat. Tout dépend du secteur, et quel secteur dans lequel investir, quand et comment entreprendre. Avec l’ouverture totale des frontières et pour survivre et s’accommoder des cours des grands ou encore des géants. Le « know » et le « Know how », est l’élément manquant du puzzle. Sinon comment expliquer aussi le nombre de plus en plus croissant des entreprises en difficultés.