Le Temps (Tunisia)

Moncef Khemakhem : «Lassâad Dridi est l’entraîneur qui correspond bien au profil recherché»

- Ameur KERKENNI

CSS

Comme nous l’avons annoncé dans notre livraison de dimanche Lâassad Dridi est depuis dimanche matin le nouvel entraîneur du CSS succédant ainsi au Portugais José Ferreira da Mota. Il a effet signé avant-hier un contrat de deux ans avant d’entamer dans l’après-midi en dirigeant sur la pelouse centrale du stade Mhiri la première séance d’entraîneme­nt des « Noir et Blanc ». Mais avant d’entrer dans le vif du sujet le président du club Moncef Khemakhem a tenu à présenter en personne le nouvel entraîneur aux joueurs. Le premier responsabl­e du club phare du sud a commencé par souhaiter la bienvenue à Lâassad Dridi « sur lequel le choix s’est porté après de longues et mûres réflexions. Nous avons bien étudié son parcours que ce soit avec le ST, le SG ou encore le CAB et nous avons déduit qu’il répondait bien au profil que nous cherchions. Il a en effet laissé ses empreintes là où il est passé. En plus de sa réussite à la tête des équipes qu’il a entraînées jusque là, le personnage sur lequel nous avons une idée précise pour avoir porté, dans un passé pas très lointain, les couleurs du club comme joueur est réputé pour son sérieux et son dévouement à son travail, ne répugnant point à l’effort pour réussir. Autre facteur qui a plaidé en sa faveur par sa parfaite connaissan­ce du football national en général et du championna­t de la Ligue 1 particuliè­rement, il aura besoin de moins de temps qu’un technicien étranger pour s’adapter à son nouveau milieu de travail ».

Appel aux joueurs d’assumer pleinement leurs responsabi­lités S’adressant aux joueurs, Moncef Khemakem a noté « que le club a changé en moins d’un an à quatre fois d’entraîneur (Nestor Klausen, Karim Dalhoum, George da Costa et José Ferreira da Mota) et qu’on ne peut pas continuer indéfinime­nt dans cette voie, partant de notre conviction qu’il nous sera difficile voire impossible de réussir en l’absence de continuité au niveau de la direction technique de l’équipe. La faute ne revient pas toujours et uniquement aux entraîneur­s si nous avons échoué à atteindre quelques uns des objectifs que nous nous sommes tracé. Certes, l’interdicti­on de recrutemen­t dont nous faisions l’objet de la part de la FIFA nous a empêchés de procéder aux recrutemen­ts dont l’équipe a besoin au niveau de certains postes. Mais cette mesure n’exclue pas cependant, dans les échecs essuyés, la responsabi­lité des joueurs qui sont tenus impérative­ment à mouiller davantage leurs maillots et défendre comme il se doit les couleurs du club ».

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