Bon test contre Naft Iraki (3-2)
ESS Pour préparer la reprise
Lors d’une réplique amicale entre la bande à Hubert Velud et le club irakien de Naft Iraki en stage à Sousse, les locaux ont disposé de leurs homologues irakiens par le score de trois buts à deux, oeuvres successivement de Diogo Acosta, Mohamed Sfaxi et de Hamza Lahmar sur un coup de pied arrêté direct. Lors de cette rencontre, le coach étoilé s’il a fait tourner son effectif, n’a pas manqué de faire appel au jeune Omrani pour occuper le flanc gauche à la place de Ghazi Abderrazek. Par ailleurs en attendant le retour des internationaux, le staff technique entame cette semaine le travail tactique en vue du derby qui opposera L’ESS à son voisin aghlabide la JSK, match prévu ce vendredi 17 courant au stade Hamda Laâyouani à Kairouan. Cette rencontre est d’autant plus importante pour le club sahélien qu’il vient trois semaines après, la déroute d’alexandrie en Ligue des Champions. Aussi, staff technique et dirigeants de L’ESS accordent une certaine importance au résultat de ce match, tant le public s’attend légitimement à une réaction positive des joueurs. Cherfeddine serre-t-il brusquement la vis ? Dans un passé pas très lointain, la communication au sein de L’ESS passait au premier plan presque inévitablement par Hussein Jenayeh, qui s’est posé en « véritable patron du club » devançant même à ce titre le président Ridha Charfeddine, trop en réserve. Cette situation n’a pas manqué d’influer sur l’image du club et sur la bonne marche de la section de football. Rappelonsnous toujours cette fameuse déclaration intempestive de l’intéressé (Jenayeh fils) il y a quelques saisons en arrière lorsque dans le cadre d’un conflit le liant avec la FTF, il a juré de ses grands dieux et alors que le président en exercice était en voyage à l’étranger que « le club sahélien ne jouera pas sa partie face au CSHL » ce qui a coûté de facto le titre de champion au club cette saison-là. Cet incident était en fait révélateur de la volonté du jeune Jenayeh à accaparer et la parole et le pouvoir de décision au sein du club. Mais aujourd’hui, les choses ont bien changé depuis le départ de l’ex- directeur exécutif (poste supprimé depuis) de L’ESS. En effet, et pour éviter toute dispersion et autres couacs en matière de communication, le président Ridha Charfeddine prend assume pleinement ses responsabilités en rendant un communiqué dans lequel il est précisé que « Désormais toutes les informations concernant l’activité du club n peuvent avoir comme sources que le président en personne ou le porte parole, Me Ghazi Ben Othman ». Ce besoin de clarification dénote pour autant de la farouche volonté de Ridha Charfeddine de remettre le club sur la bonne voie. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit-on souvent.
Le soudain besoin de transparence du BD Depuis les transferts de l’algérien Baghdad Bounedjah au club Qatari (Al-sodd) et simultanément d’ahmed Akaichi au club séoudien d’elittihad, le public étoilé n’a de cesse de réclamer des précisions sur ces deux cessions d’importants joueurs qui n’onté jamais depuis été judicieusement remplacés ( Diego Acosta n’a jamais convaincu, quand à l’égyptien Amro Maraî il n’est qu’à ses débuts), sauf que la lumière n’a jamais été rapportée en ce sens. Que cache-t-on en vérité aux supporters ? Le coût des transferts ou l’utilisation des ces fonds ? Bref, le directeur exécutif de l’époque n’a jamais jugé utile la carte de la transparence tant les échos et les indiscrétions parvenus au public laissaient entendre que la vérité est tout autre. N’a-ton parlé d’un chiffre de 20 millions DT dans le cadre de la transaction portant sur le transfert de Bounedjah ? Chiffre bien sûr démenti par Jenayeh et Jaziri ( Ridha Charfeddine en revanche a joué la carte de la totale discrétion pour ne pas dire du mutisme). Mais, comme toujours la trahison émane généralement de l’intérieur. En effet, lors d’une intervention sur un plateau de TV, l’ancien directeur sportif de L’ESS Zied Jaziri a cru devoir apporter une précision pour avancer le chiffre de 20 Millions de DT ( chiffre bien sûr démenti par Jaziri lui -même auparavant ). Est-ce à dire que les partants ont entamé, avant la reprise de la compétiton, leur campagne de dénigrement des membres restant du Bureau directeur de L’ESS ? Serait-ce une manière peu élégante pour le moins, pour régler quelques comptes après avoir été écarté de la direction du club ? Ce qui est sûr c’est que le récent communiqué public pris par le CD du club sahélien pour apporter des précisions forts utiles relatives aux deux transferts, dénote au besoin de la volonté de Charfeddine de « balayer à l’avance » toute tentative de déstabilisation du club par divulgation de fausses informations voire des malversations se rapportant sur la gestion du club durant ses deux mandats. Quant à Zied Jaziri quand il a cru bon « enfoncer le clou » a posteriori, il risque de s’attirer non la sympathie du public mais plutôt la foudre des fans. Ridha Charfeddine l’a bien dit « L’ESS appartient à son public ». A bon entendeur. A un moment où la section football la veille de la reprise a besoin de sérénité, voilà que « les coups bas » fusent du côté de ses propres enfants.