Appel à des élections générales anticipées
Front populaire
Jugeant la politique suivie par le gouvernement d’union nationale de catastrophique, impopulaire et contraire aux intérêts du peuple et du pays, dans les divers domaines, le porte parole du front populaire, Hamma Hammami, a réclamé, de nouveau, hier, l’organisation d’élections générales anticipées, ce que ferait, dans un cas pareil, a-t-il noté, tout gouvernement sous un régime démocratique.
Jugeant la politique suivie par le gouvernement d’union nationale de catastrophique, impopulaire et contraire aux intérêts du peuple et du pays, dans les divers domaines, le porte parole du front populaire, Hamma Hammami, a réclamé, de nouveau, hier, l’organisation d’élections générales anticipées, ce que ferait, dans un cas pareil, a-t-il noté, tout gouvernement sous un régime démocratique. Ainsi, le peuple décidera, soit en renouvelant sa confiance au gouvernement et son soutien à son action, soit en choisissant une autre équipe et un autre programme, a-t-il dit.
Intervenant lors d’un point de presse tenu, à Tunis, sur la loi de finances pour l’année 2018, il a ajouté que le Front Populaire (FP) combattra cette politique et toute politique tendant à restaurer la dictature, à travers le renforcement des pouvoirs du président de la République, comme il avait combattu l’ancien régime dictatorial.
De son côté, le dirigeant du FP, Ziad Lakhdhar, a fait part de l’opposition du parti à la loi de finances pour 2018 disant qu’elle traduit des orientations économiques et financières dictées par les bailleurs de fonds et les instances financières internationales conduites par le Fonds monétaire international, de sorte qu’aucun groupe parlementaire ne l’avait, à vrai dire, défendue avec une réelle conviction, car elle est fondée sur de fausses prévisions, s’agissant entre autres du cours du pétrole et du dinar et va entraîner une augmentation de la pression fiscale dont les frais seront payés par les masses populaires et les couches moyennes et économiquement faibles. Il a souligné que le gouvernement admet que sa politique comporte des réformes douloureuses, mais, nous disons, au sein du FP, qu’elles sont douloureuses seulement pour les couches moyennes et économiquement faibles qui représentent 90% de la population et non pas pour les riches constituant les 10% qui restent. Et nous, dans le Front populaire, nous sommes du côté de ces 90%, a-t-il déclaré.
Salah BEN HAMADI