Slim Riahi de retour dans le giron des parrains
Pacte de Carthage ou la monnaie d’échange
La photo de Slim Riahi, de Rached Ghannouchi et de Hafedh Caïd Essebsi, côte à côte, a fait le tour des réseaux hier. Un cliché pris à l’issue de la réunion des trois partis (Union patriotique libre, Nidaa Tounes et Ennahdha) et annonçant le retour ‘surprenant’ de L’UPL au sein des signataires du pacte de Carthage. Un an après que le président de L’UPL ait déchiré, à l’occasion de la tenue de la Conférence internationale Tunisia 2020, le pacte de Carthage, le voici qui tente de recoller les morceaux à l’aide de ses alliés/ennemis d’ennahdha et de Nidaa Tounes.
La photo de Slim Riahi, de Rached Ghannouchi et de Hafedh Caïd Essebsi, côte à côte, a fait le tour des réseaux hier. Un cliché pris à l’issue de la réunion des trois partis (Union patriotique libre, Nidaa Tounes et Ennahdha) et annonçant le retour ‘surprenant’ de L’UPL au sein des signataires du pacte de Carthage. Un an après que le président de L’UPL ait déchiré, à l’occasion de la tenue de la Conférence internationale Tunisia 2020, le pacte de Carthage, le voici qui tente de recoller les morceaux à l’aide de ses alliés/ennemis d’ennahdha et de Nidaa Tounes. Il faut dire que depuis qu’il ait rompu avec le pouvoir en place, Riahi a subi plus d’une mésaventure entre les différents tribunaux du pays. Des accusations de blanchiment d’argent ayant conduit au gel de ses avoirs, Slim Riahi avait failli, il y a à peine quelques mois, se retrouver derrière les barreaux à cause d’une affaire de chèques sans provision. Le président de L’UPL avait, quelques semaines après avoir annoncé son départ du pouvoir pour se placer du côté d’une certaine opposition qui serait critique mais constructive, entamé une série de
Une photo-souvenir qui en dit long déclarations et d’interviews visant, nommé le Front du salut et du progrès. presque toutes, le mouvement d’ennahdha Ainsi, Riahi s’était entretenu, pendant et sa ligne politique basée, essentiellement, des mois, avec Mohsen Marzouk, sur l’islam politique. Plus Ridha Belhadj, Faouzi Elloumi, Abdelaziz tard, Slim Riahi, en collaboration avec le Mzoughi et d’autres rescapés du secrétaire-général d’al Machrou, Mohsen Nidaa dans le but de ressusciter la force Marzouk, a entamé une série de d’équilibre de 2013 et de battre l’alliance négociations pour lancer ce qu’il souhaitait Nidaa Tounès-ennahdha en vue des prochaines étapes électorales du pays. Seulement voilà, et à cause de quelques égos démesurés, le projet a été avorté avant même qu’il ne soit officialisé et de là avaient commencé les malheureux périples de Riahi. Accumulant affaire sur affaire, Slim Riahi et les dirigeants de son parti ont directement accusé des membres d’al Machrou d’avoir mené des interventions visant à "faire tomber le président de L’UPL".
Ayant été obligé de quitté la présidence du Club Africain (CA), Slim Riahi a fini, au bout d’une année de "lutte", par céder aux pressions et accepter de revenir sous la couple du consensus et de la cohabitation. Toutefois, ce retour tant attendu a été marqué par l’exclusion des autres signataires du même pacte ; Afek Tounes, Al Machrou ou encore Al Jomhouri n’ont pas été conviés à prendre part à la réunion du lundi. Une exclusion qui a été expliquée par certains comme étant une tentative d’ennahdha et de Nidaa Tounès de faire main basse sur le pacte de Carthage et sur le gouvernement de Youssef Chahed en reformant une Troïka version 2.0. Entretemps, le nouveau Front parlementaire est en train de s’activer et une réunion est attendue aujourd’hui même entre ses différentes composantes en vue d’une officialisation imminente. La scène politique tunisienne, qui traîne depuis de longs mois, connait une accélération des événements sans précédent le tout à quelques semaines de la discussion du très controversé projet de loi de Finances 2018. Au vu des événements, on se demanderait si le gouvernement Chahed ne serait pas le seul à trinquer !