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«Il est très important de réunir toutes les forces démocratiques progressistes dans un seul bloc à l’assemblée des Représentants du Peuple étant donné que le bloc d’ennahdha est passé premier en termes de nombre de députés. Cette initiative, nous l’avons proposée depuis longtemps et aujourd’hui nous voyons l’émergence d’un front progressiste qui réunit déjà 45 députés et ira en s’agrandissant. Sont rôle n’est pas de contrer mais de créer l’équilibre au sein de L’ARP.» Rym Mahjoub (Députée d’afek Tounes)
«La réunion qui a eu lieu entre la fédération générale de l'enseignement secondaire et le ministère de l'education a abouti à une série d’accords. Nous nous sommes mis d’accord pour effectuer quelques changements. Le plus important c’est qu’après les vacances d’hiver, les cours reprendront pour une durée de 15 jours, puis auront lieu les examens avec une semaine bloquée qui sera suivie d’une semaine de vacances. Se tiendra par la suite la semaine des corrections. Avec cette modification la polémique touche à sa fin. En différant les examens, les élèves pourront se reposer durant les vacances.» Lassâad Yaâcoubi (Secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire)
«La nouvelle Troïka qui se constitue avec le parti islamiste Ennahdha, Nidaa Tounes et l’union patriotique libre ressemble beaucoup à celle de 2012 et 2013, conduite par Ennahdha, Ettakatol et le Congrès pour la république (CPR). Pour faire réussir un plan stratégique, il est souvent nécessaire que la position stratégique elle-même soit claire. Ainsi apparaît qui est du côté de qui et dans l’intérêt de qui. Et quand ceci se produit, le processus de gestion stratégique et tactique devient facile. Maintenant, en Tunisie, la configuration politique devient très claire et celui qui n’a encore rien pigé ne pigera jamais rien, mais le résultat au final sera le même, inchallah.» Mohsen Marzouk (Président du parti Machrou Tounes)
«Cette supposée guerre contre la corruption se propage en ce moment peu à peu dans le monde et va se répandre davantage dans les jours à venir. Lorsqu’un corrompu déclenche une guerre contre la corruption d’un autre corrompu, les gens n’y vont absolument rien comprendre. Ceci va rendre le réel combat contre la corruption encore plus difficile. Par ailleurs, il était nécessaire d’avoir une justice indépendante pour arriver réellement à combattre la corruption, et il était préférable aussi que les politiciens ne s’en mêlent pas.» Moncef Marzouki (Chef du parti politique Harak Tounes Al-irada)