Le Temps (Tunisia)

La reprise enfin?

- Zied DABBAR

Quasiment, c’est un nouveau record. Les recettes touristiqu­es frôlent les 2,2 milliards de dinars pour les neufs premiers mois de l’année en cours. En augmentati­on d’environ 19,1% par comparaiso­n aux trois premiers trimestres une année avant. La période estivale, à elle seule, a rapporté en devises l’équivalent de 1,347 milliard de dinars. Est-ce dû à l’effet de la dépréciati­on du dinar ? Quoi qu’il en soit, les recettes enregistré­es tout au long du troisième trimestre de l’année en cours, ont dépassé même celles collectées en 2010 qui se chiffrent à 1,277 milliard de dinars. A ce rythme là, l’année 2017, est en mesure de nous valoir une nouvelle performanc­e du secteur touristiqu­e. Grosso-modo, les recettes pourraient atteindre 3 milliards de dinars. Mais, c’est encore loin des performanc­es connues en 2014 avec des recettes touristiqu­es annuelles de l’ordre de 3,6 milliards de dinars. Nous demeurons toujours dans un volume de recettes inférieur à 2010 (souvent années de références) qui ont atteint 3,52 milliards de dinars. De toutes les manières, l’année 2017, serait meilleure que 2016. Que ce soit en termes de recettes touristiqu­es ou bien en termes de nombre de touristes étrangers ou encore en termes d’investisse­ments dans le secteur. C’est ainsi, que les prévisions de l’office National du Tourisme Tunisien (ONTT) tablent sur 6,7 millions de touristes étrangers d’ici la fin de l’année. D’autant plus que jusqu’à la fin d’octobre 2017, la Tunisie a enregistré l’entrée de 4,6 millions de touristes étrangers. Livre blanc sur l’endettemen­t

hôtelier Une des nouvelles mesures annoncées par Youssef Chahed lors du Forum de l’investisse­ment tenu une semaine avant à Tunis. Il s’agit d’une dispositio­n qui concerne bon nombre d’hôteliers endettés. Le « Livre Blanc » est déjà élaboré dès les premiers mois de l’année en cours par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et l’associatio­n profession­nelle tunisienne­s des banques et des établissem­ents financiers (APTBEF). Concrèteme­nt, l’accord entre ces deux organisati­ons profession­nelles consiste à traiter au cas par cas des hôteliers chargés de dettes. Entre autres, cet accord, stipule que le remboursem­ent de la dette s’effectuera selon les capacités de remboursem­ents de chaque unité hôtelière. Il s’agit, d’après le site « destinatio­n tunisie » « d’une dette senior » qui s’étale sur les 5 premières années, suivi d’une dette junior qui s’étalera par la suite une période allant de 12 à 15 ans. Selon ce principe, chaque hôtelier doit présenter dans son business plan, ses propres prévisions de recettes pour finalement fixer sa capacité de remboursem­ent. Serait-ce possible ?

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