Le Temps (Tunisia)

«Nous avons contacté Lassâad Dridi alors qu'il était libre de tout engagement !»

- Ameur KERKENNI

Moncef Khemakhem dissipe toute suspicion:

Pour une partie des supporters bizertins, la démission de Lassâad Dridi de la direction technique de l'équipe cabiste n'a aucune relation avec des problèmes administra­tifs internes comme l'a affirmé l'entraîneur en question mais qu’elle est plutôt consécutiv­e à l'alléchante offre que lui a miroitée le CSS pour succéder au portugais José Ferreira da Mota. Selon donc cette frange du public bizertin, le club « Noir et Blanc » si peu respectueu­x de la déontologi­e sportive et ne se souciant guère des bonnes relations qui le lient au CAB a purement et simplement procédé au détourneme­nt de son entraîneur, lui causant ainsi un considérab­le préjudice. Toujours est-il que dans le but de jeter la lumière sur cette question nous avons contacté Moncef Khemakhem le président du club phare du sud lequel a notamment fait remarquer à cet égard: « que la pratique du détourneme­nt des entraineur­s ou des joueurs des autres clubs n'est pas dans les traditions de notre club » avant de préciser « que les contacts avec Lassâad Dridi ont commencé au lendemain de sa démission du CAB » Le président du CSS a tenu à rappeler « qu'au début personne n'a fait la moindre allusion à une quelconque offre du CSS pour expliquer la démission de Lâasssad Dridi, mais on a plutôt cherché à établir un rapport direct entre la démission de Lâassad Dridi et l'offre qui lui était parvenue du club saoudien , Al Ohod. Ceci prouve si besoin est que nous nous sommes pour rien dans cette démission. Faudrait-il aussi rappeler à ceux qui ont la mémoire courte ou ceux qui font semblant d'oublier que Lassâad Dridi a, auparavant, refusé des offres qui lui ont été formulées par des clubs aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur du pays. Offres qu'il les a toutes refusées parce que, en homme de parole comme il l'est, il voulait résolument honorer jusqu'au bout son contrat avec le CAB. Mais suite à la persistanc­e des problèmes administra­tifs auxquels il faisait face (selon ses dires bien sûr), il a fini par perdre patience. Ainsi dépité, il fut acculé à la démission. Par conséquent il est clair qu'au moment où nous avons contacté Lâasad Dridi, celui-ci était tout libre de tout engagement » a conclu en substance Moncef Khemakhem.

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