Des établissements zeitouniens apportent leur contribution
Structure opérant dans le cadre de l’université de la Zeitouna, le Centre international du dialogue des civilisations, présidé par le cheikh zeitounien Lotfi Chenderli, a lancé, récemment, une campagne technologique de lutte contre le radicalisme et le terrorisme à travers l’internet et les réseaux sociaux. A cet égard, cheikh Chenderli nous a déclaré que l’initiative, s’inspirant de l’islam éclairé dont la Tunisie et l’université de la Zeitouna se sont toujours réclamés, est une contribution de la part du Centre international du dialogue des civilisations aux efforts tendant à la lutte contre le radicalisme et le terrorisme.
En effet, a-t-il dit, malgré les défaites militaires et sécuritaires sur le terrain des groupes extrémistes armés qui la prônent, la pensée radicale persiste, comme toutes les idées enracinées, est tenace et difficile à extirper.
Aussi, a-t-il ajouté, c’est, maintenant, au tour de l’arme et de l’approche intellectuelles et scientifiques de prendre la relève dans ce combat de longue haleine, notamment chez nous en Tunisie où nous avons pu vaincre, sur le plan sécuritaire et militaire, le terrorisme et le radicalisme, mais le danger existe encore, à travers la persistance de la pensée radicale qui est d’autant plus pernicieuse qu’elle se propage facilement. Nous avons mis le doigt sur le mal, a-t-il noté, cependant sa source reste active. S’agissant plus particulièrement de la campagne, il nous a indiqué qu’elle a eu un écho favorable auprès des jeunes tunisiens et d’autres pays qui ont apprécié le contenu des articles antiterroriste publiés, dans ce cadre, sur les supports électroniques. La campagne a comporté également la mise en place d’affiches dans les artères de la capitale, parallèlement à la constitution de commissions spécialisées dans l’organisation des activités de lutte contre le radicalisme, dans les divers domaines intellectuel, scientifique, culturel et sportif, mettant à profit les supports et les espaces disponibles comme l’internet et les maisons de culture et de jeunes.