iLS Ont DIT
«Nous sommes en tant que gouvernement en train de faire des efforts pour couvrir ce déficit. Les retraites seront versées, car nous nous attendions à devoir couvrir ce déficit et puis l’etat est le garant de la CNRPS. Le déficit de cette année est de 500 MD, l’année prochaine ce déficit passera à 1000 MD. Pour réformer, nous avons fait passer une loi à L’ARP et qui traite de plusieurs points. Il s’agira d’augmenter l’âge de la retraite à 62 ans et de manière progressive, d’introduire une contribution sociale de solidarité et d’enlever les primes de risques aux retraités, sachant qu’un retraité qui faisait un travail à risque n’a plus besoin de la prime une fois à la retraite»
Taoufik Rajhi (Ministre-conseiller auprès du chef du gouvernement chargé du suivi des réformes majeures)
«Nous avons fait un choix difficile, d’abord en nous alliant avec un parti qui est différent de nous sur le plan idéologique, à savoir Nidaa Tounes. Puis nous avons choisi d’être au pouvoir et faire face aux différentes critiques. La tâche n’est pas aisée, mais nous avons voulu assumer notre responsabilité et agir en faveur de la Tunisie, en tant que parti responsable. Notre parti, bien qu’il soit au pouvoir, se doit de critiquer le gouvernement quand il échoue ou dérape. Nous faisons partie du gouvernement, mais notre rôle est aussi de le féliciter quand il réussit et de le mettre en garde lorsqu’il gaffe. Nous ne pouvons pas être de simples spectateurs.»
Noureddine Bhiri (Chef du bloc parlementaire d’ennahdha)
«Preuves à l’appui, un document portant la mention confidentiel daté du 3 décembre 2012, indique qu’un ancien ministre de la Justice avait autorisé un prédicateur à prendre contact avec des détenus en prison. Le même ministre avait recommandé de lui accorder toutes les facilités sans connaitre le contenu des prêches. Il y a eu une levée de toutes les restrictions de voyages sur des suspects, ce qui a accéléré le rythme des voyages vers les foyers de tensions. Egalement, un capitaine est intervenu en faveur de l’épouse de Abou Bakr Al Hakim, pour qu’elle obtienne un passeport et rejoigne son mari en Syrie. Ce capitaine a écopé d’une sanction administrative de 7 jours»
Issam Dardouri (Président de l’association de la sûreté et de la citoyenneté)
«Deux personnes suspectées d’être derrière la rumeur propagée autour de la mort du président de la République ont été arrêtées. Il s’agit d’un professeur d’anglais et d’un agent de sécurité dans une agence bancaire à Béja. Les premiers éléments de l’enquête ont permis d’écarter la piste terroriste. De ce fait, l’affaire a été transférée au ministère public de Béja, qui est territorialement compétent dans ce cas. Les deux suspects ont été placés en garde à vue. Les deux personnes en question ont fait part de leur appartenance à un parti politique, sauf qu’il ne peut révéler plus de détails avant l’achèvement des interrogatoires.»
Sofiène Selliti (Porte-parole du ministère public de Tunis)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias