L’utilisation des armes chimiques en Syrie en discussion à Paris
Moyen Orient
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Une trentaine de pays ont lancé hier à Paris une initiative contre l'impunité dans l'emploi des armes chimiques. La France décrète des gels d'avoirs contre 25 entités et responsables d'entreprises syriens mais aussi français, libanais ou chinois. Ces dernières années sont marquées par une série de veto russes à ce sujet. Moscou s’est farouchement opposé à des enquêtes internationales en Syrie. Mais derrière cette initiative française se cache également la volonté de Paris et de ses partenaires occidentaux de reprendre le leadership dans le dossier syrien. Une réunion peut en cacher une autre. Officiellement rassemblés pour parler de la problématique des armes chimiques, certains ministres des Affaires étrangères avec à leur tête, le français, Jean-yves Le Drian, et le secrétaire d’etat américain, Rex Tillerson, se retrouvent ce soir en comité restreint. Objectif : reprendre la main dans le dossier syrien. Actuellement, c’est la Russie qui mène le jeu. Vladimir Poutine dicte la conduite. Moscou a associé la Turquie et l’iran, aux négociations de paix sur la Syrie à Sotchi. Mais pour le président Emmanuel Macron comme pour le chef de la diplomatie française : « Aucune paix ne sera durable, ni juste, sans la participation des Etats-unis, de l'europe et des pays de la région ».
Jean-yves Le Drian, le dit clairement : les Russes ne peuvent de toutes façons pas régler seuls la crise syrienne. Paris et Washington, travaillent désormais à la construction une solution politique durable en Syrie. Et cela passe par une réforme constitutionnelle et l’organisation d’élections libres.