ILS ONT DIT:
«La grève générale à laquelle a appelé le syndicat de la Poste et qui sera observée les 21, 22 et 23 février 2018 a été motivée par un retard dans le versement de la prime de recouvrement. A signaler que les revendications des agents de la poste sont légitimes mais des solutions existent et il faut toujours privilégier le dialogue sur toute autre alternative car le contexte du pays ne permet pas d’y rajouter des problèmes. D’ailleurs cet organisme national est un acteur principal dans l’inclusion financière, un acteur qui complète les banques. Nous avons arrêté les chiffres de l’épargne et nous avons réalisé cette année 13.76% de croissance et les avoirs de l’épargne ont atteint 5.2 milliards de dinar, soit un taux record et qui augmentera. Cela peut s’expliquer par une confiance en la poste, et cela est aussi plus important dans les régions où les banques sont peu présentes.» Moez Chakchouk (PDG de la poste tunisienne)
«Il est à signaler qu’il existe bel et bien une déception politique chez les citoyens sans pour autant oublier de mentionner l’importance des élections municipales. Aujourd’hui, tout le monde a un besoin de gens élus à la municipalité qui soient engagés et redevables envers le citoyen. Il y a maintenant 83 délégations spéciales installées sur un total de 86, et 78 locaux prêts ainsi que 5 locaux en cours et 3 autres en situation de litige. Il faut aussi préciser que les nouvelles municipalités installées ont un programme d’investissement et un budget.» Riadh Mouakher (Ministre des Affaires locales et de l'environnement)
«Le nombre des voitures de fonction utilisées dans la fonction publique a atteint 84 mille sans compter les véhicules de l'armée et la protection civile. A mentionner aussi que 45% du parc automobile est âgé entre 1 ans et 10 ans, d’où la nécessité de vendre la moitié des voitures, et ce, à cause de la hausse des frais de maintenance. Dans ce même contexte, le coût total des frais du carburant des 84 mille voitures est de 540 millions de dinars. D'une autre côté, il faut clarifier que les 37710 voitures administratives mentionnées dans le rapport annuel du comité général du contrôle des dépenses publiques incluent seulement les véhicules légers.» Brahim Missaoui (Président de l'association tunisienne pour la lutte contre la corruption)
«La commission est actuellement en train de débattre de 25 nouvelles procédures inhérentes aux libertés individuelles et à l’égalité, notamment la question de l’égalité dans l’héritage, la suppression de la dot lors du mariage ainsi que la possibilité d’ajouter le nom de famille de la mère. La question de l’égalité dans l’héritage n’a encore pas été tranchée au sein de la commission car ce sujet comprend plusieurs propositions et c’est le président de la République qui aura le mot final. Le refus est, certes, un droit pour la femme et il lui revient d’accepter ou de refuser cette égalité. Après tout, indépendamment de la décision de la commission, des députés et du chef de l’etat, rien n’oblige la femme à s’y conformer. En outre, la commission a discuté de l’ajout du nom de famille de la mère, tout en gardant, évidemment, le nom de famille du père. Cette procédure sera possible pour les individus âgés de 18 ans ou plus et sera facultative.» Bochra Belhaj Hmida (Présidente de la commission des libertés individuelles et de l’égalité rattachée à la présidence de la République)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias