La privatisation et l’affadissement de l’etat ?
Comment sauver l’économie nationale de sa crise financière ? Tout le monde se pose cette question « métaphysique ».Comment va-t-on mobiliser les ressources financières nécessaires pour colmater les brèches et financer le gap budgétaire ? Ces derniers temps, les vents soufflent en notre faveur. Plusieurs institutions internationales et les think tanks voient déjà le bout du tunnel. Une impression qui ne fait pas l’unanimité chez nous. Les fondamentaux sont toujours fragiles et les aléas endogènes et exogènes sont toujours irrépressibles. La privatisation reste la bouée de sauvetage pour bon nombre d’experts et observateurs. Une proposition qui n’emballe guère les altermondialistes qui dénoncent une sorte d’affadissement de l’etat. La privatisation est-elle une calamité ? D’un côté, l’ardoise s’alourdit pour les entreprises publiques qui ploient sous l’avalanche des difficultés et qui ne font qu’alourdir le budget de l’etat et apporter de nouvelles charges aux contribuables. De l’autre côté, L’UGTT oppose son veto et rejette toute privatisation des entités publiques afin de préserver les emplois et éviter les coûts des plans sociaux. Toutefois et loi de toute idéologie ou de paradigme, la privatisation présente bel et bien des atouts mais aussi des faiblesses et c’est au gouvernement de donner le coup de pouce, tout en sauvegardant l’intérêt suprême de l’etat. Le débat s’éternise...