« Demain, lancement officiel de l’instance Tunisienne de l’investissement»

3 questions à Khalil Laabidi, DG de la FIPA

En ce qui concerne l’instance Tunisienne de l’investissement, y-a-t-il des nouveautés à propos de son fonctionnement ?

L’instance a commencé à fonctionner, à partir de janvier 2018. Le lancement officiel de l’instance aura lieu demain, un rendez-vous qui coïncide avec la tenue de la première réunion du conseil supérieur de l’investissement, qui sera présidée par le chef du gouvernement Youssef Chahed. Aujourd’hui, l’instance a commencé d’accepter plusieurs dossiers. Parmi les premiers rôles de l’instance, il s’agit d’abord, de faciliter les procédures de l’investissement. En fait, l’instance oeuvre à résoudre la problématique du « silence de l’administration tunisienne » vis-à-vis des nouveaux investisseurs et sera leur unique interlocuteur, dans la mesure où elle accomplit toutes les procédures avec les différentes administrations concernées pour achever les phases de la mise en place des projets dans les différents secteurs. Donc, avec l’entrée en vigueur de l’activité de l’instance, ça sera une transition radicale mais ça sera aussi d’une manière graduelle.

Comment les flux des Investissements Directs Etrangers « IDE » entrants ont-t-ils évolué l’année dernière ? Et est -ce qu’il ya une amélioration constatée après l’entrée en vigueur du code de l’investissement depuis le 1er avril 2017 ?

En 2017, les flux D’IDE ont augmenté par 11,7%. Aujourd’hui, je peux dire que l’année 2018 est le point d’inflexion. On a commencé à retourner en vert. On constate également que la Tunisie a pu maintenir le statut de la destination des investissements.

Le code d’investissement est entré en application depuis quelques mois, nous devons l’appliquer pendant deux ou trois pour avoir récolter ses fruits. Ce qui est à souligner que le code d’investissement a crée un nouvel état d’esprit de la coopération entre le secteur privé et public. En effet, il y a un optimisme constaté de la part des investisseurs.

Où en sommes-nous des projets programmés dans le cadre de Tunisia 2020 ?

Au niveau du secteur privé, je considère que les projets sont en bon chemin. Les propriétaires des projets tels que le projet de Stafim Peugeot et les hôpitaux ont fait des étapes importantes.