Le Temps (Tunisia)

L'esprit de groupe et la force de caractère des Miniers ont fait la différence

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La palme des seizièmes de finale de la coupe de Tunisie est à mettre à l’actif de L’ES. Métlaoui, vainqueur dimanche dernier, d’une Espérance ST victime encore une fois d’une faute de placement de sa défense. Faute qui a permis à Idrissa Niang de reprendre comme à la parade un ballon renvoyé de justesse par Ben Chérifia. C’était à la suite du troisième corner accordé à L’ES. Métlaoui à moins de trois minutes de la fin de la seconde prolongati­on, donc à la fin du match. La lapalissad­e de Mondher

Kebaïer Au passif des « Sang et Or », un effectif sérieuseme­nt amoindri certes mais qui ne les a pas empêchés de contrôler le cours de la rencontre tout en se créant moult opportunit­és de marquer plus d’un but. En commençant par le penalty loupé par Bguir (encore un), un ratage qui a constitué un peu le tournant du match dans la mesure, où en cas de réussite, il aurait changé le cours des choses. Pour continuer avec les nombreux ratages de Jouini, Moncer, Badri, Chaalali à quelques mètres des buts gardés par Souissi. Facteur qui a fait dire à Mondher Kbaïer que son équipe ne pouvait gagner en ratant d’aussi nombreuses occasions de marquer. Une véritable lapalissad­e devenue monnaie courante à l’espérance ST. Nous aurions souhaité voir l’entraîneur en chef de l’équipe de Bab Souika donner une autre explicatio­n à ce gâchis. Comme celle inhérente à l’importance accordée à ce volée de la préparatio­n de l’équipe au cours des séances d’entraîneme­nt. Un premier pari perdu pour

les «Sang et Or» Ceci n’en diminue en rien du mérite des joueurs de Ghazi Ghraïri auteurs d’une prestation tout le long de laquelle ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans les limites de leurs moyens qui n’ont rien à voir avec ceux des « Sang et Or » de Tunis. Le cas de vaut bien de le rappeler. Ce dernier, en dépit d’un âge avancé, a posé moult difficulté­s à la défense espérantis­te après avoir suppléé Khlij à la 70ème minute. Son contre réalisé trente minutes plus tard a été ponctué par un tir puissant repoussé de justesse par Ben Chérifia puis par Chemmam sur la ligne des buts. C’est pour dire que L’ES. Métlaoui n’a pas volé une victoire à laquelle l’espérance de Tunis a largement contribué. L’esprit de groupe et la force de caractère des Miniers ont fait la différence. C’est d’ailleurs ce même Minaoui qui fut, un peu, à l’origine du but marqué par les locaux en mettant à rude contributi­on Ben Chérifia mis dans l’obligation de sauver du poing un ballon qui alla tout droit devant Niang libre de toute surveillan­ce. Pour Mondher Kebaïer et ses assistants, la page est loin d’être tournée dans la mesure où il est temps de remettre les pendules à l’heure. Le nouveau timonier de l’équipe profession­nelle a fait un pari lors de son premier point de presse au lendemain de sa prise en main de l’espérance : gagner les quatre titres auxquels est engagée l’équipe de Bab Souika. Il en a perdu un d’entrée en jeu. Rafik BEN ARFA

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