Les terroristes doivent être jugés chez eux, selon les USA
Alors que les forces soutenues par les États-unis en Syrie capturent un nombre croissant de terroristes de l’etat islamique (EI), Washington veut que les combattants étrangers rentrent dans leurs pays d’origine pour y être poursuivis, a déclaré un haut responsable du Pentagone. La question de la gestion des étrangers capturés en Syrie est revenue sur le devant de la scène avec l’annonce de la capture par les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance de milices dominées par YPG kurdes, de deux militants faisant partie d’un groupe de quatre, surnommés les Beatles en raison de leur accent anglais. Selon le représentant du Pentagone, qui a requis l’anonymat, les États-unis sont en discussion avec le Royaume-uni au sujet des deux Beatles mais à ce stade il n’est pas prévu de les transférer aux Étatsunis ni même à la prison américaine de Guantanamo Bay à Cuba. Une dizaine de représentants de la coalition internationale contre L’EI menée par les Etats-unis doivent se réunir cette semaine à Rome. Les États-unis et leur secrétaire à la Défense James Mattis devraient souligner la nécessité pour les pays concernés de récupérer leurs ressortissants membres de L’EI ayant été appréhendés.
Au rythme actuel des arrestations, les centres de détention des FDS sont presque plein. A un moment, en comptant les combattants syriens, les FDS capturaient 40 à 50 islamistes par jour. Selon les autorités américaines, les FDS détiennent plusieurs centaines de combattants étrangers et plusieurs milliers de combattants syriens de L’EI.