La séparation avec Dridi, suppléé par Ghraïri, était dans l’air
CSS: Sans la moindre victoire, les cinq derniers matches, le nul à Zarzis était de trop :
Sans la moindre victoire, les cinq derniers matches, le nul de Zarzis était de trop
On le savait sur un siège éjectable avec la persistance des faux-pas. Le dernier semi-échec essuyé à Zarzis devant l’espérance du sud était vraiment de trop pour une équipe qui n’a pas obtenu la moindre victoire (2matches nuls concédés face à L’ESM et le SG et autant de défaites subies contre L’USM et le JSK). Déjà avant le match dans « la cité des oliviers » bien de voix se sont élevées pour demander la séparation avec Dridi. D’ailleurs, avant le début de l’ultime séance effectuée jeudi dernier à l’annexe du stade Mhiri, jour du départ pour Djerba, l’entraîneur et ses joueurs ont été sérieusement sermonnés et mis devant leurs responsabilités par une foule de supporters dépités et en colère. Mais l’équipe n’a pas, encore une fois répondu aux attentes des siens, perdant deux nouveaux points contre les protégés de Ridha Jeddi au terme d’une mièvre sortie. En effet, à part le gardien Jridi, la paire axiale Meriah-hnid et à un degré moindre Hanachi, aligné en seconde mi-temps à la place de Hedhli, tous les autres joueurs sfaxiens passèrent, de nouveau, à côté de la plaque. Un groupe de supporters exaspérés par le décevant comportement depuis l’entame de la phase retour n’a pas trouvé mieux pour exprimer leur mécontentement que de s’attrouper avant dix kilomètres de l’arrivée à Sfax et stopper le bus de l’équipe sur le chemin du retour de Zarzis et gourmander verbalement les joueurs et les membres du staff technique. Le bureau directeur qui a, rappelons-le changé cinq fois d’entraîneur en un an et demi, plus précisément depuis son élection au mois de septembre 2016 n’était pourtant pas très chaud pour se séparer de Lassâd Dridi. Celui-ci n’assume pas, en réalité seul la responsabilité des mauvais résultats enregistrés par le groupe depuis le début de ce deuxième tronçon du championnat. Mais il fut finalement contraint à le faire après le maigre bilan de six points, sur dix-huit possibles, obtenu lors des six dernières journées. Le soir même et juste après le retour de l’équipe de Zarzis, le président du club Moncef Khemakhem s’est réuni avec les principaux membres de son comité pour annoncer, une heure plus tard, la séparation avec Dridi. Ghazi Ghraïri qui fut chargé de le suppléer venait, à peine, de présenter sa démission au bureau directeur de l’etoile Sportive de Métlaoui. Il était fin prêt pour assurer la relève et entamer dès aujourd’hui même ses nouvelles fonctions.