Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT

- Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

«La Libye exerce la présidence tournante de union l› du Maghreb Arabe (UMA) et j’ai appelé le président du Conseil présidenti­el du gouverneme­nt d›union nationale en Libye, Fayez al-sarraj, à tenir un sommet maghrébin à Tripoli, visant à débloquer la situation de L›UMA. Sachant qu’il est tout à fait possible d’organiser une telle réunion à Tripoli et Fayez al-sarraj lui même a accueilli l’idée avec enthousias­me. Parailleur­s, les textes doivent être revus pour rendre plus effective et plus efficace L’UMA, sans attendre à chaque fois la réunion des présidents surtout que l’on sait pertinemme­nt que le potentiel maghrébin est immense et peut notamment déboucher sur la création de centaines de milliers d’emplois, suite aux accords qui ont été déjà signés pour la création d’un réseau de villes maghrébine­s.»

Taïeb Baccouche (Secrétaire général de l’union du Maghreb Arabe)

«Ce qui se passe aujourd’hui est une opération crapuleuse de détourneme­nt de l’opinion publique du vrai fond de l’affaire d’espionnage et des vrais responsabl­es politiques et judiciaire­s. Il s’agit aussi d’une opération de sélection orientée visant les personnes auxquelles on adresse des accusation­s publiques et diffamatoi­res alors que d’autres sont sciemment couvertes. Ce que je peux dire aujourd’hui tout en respectant mon droit de réserve c’est qu’il n’existe aucune affaire d’espionnage et la question concerne la provenance des fonds investis par le citoyen français et le fait d’avoir impliqué le nom de Mohsen Marzouk, alors que l’affaire ne le concerne ni de près ni de loin, c’est pour détourner l’attention des vrais coupables et s’inscrit dans le dénigremen­t politique de bas étage. Toute la campagne médiatique n’a qu’un seul thème: La troika ancienne/nouvelle contre les adversaire­s de la troika ancienne/nouvelle.»

Sahbi Ben Fredj (Député d’al Horra)

«La responsabi­lité du dernier blacklisti­ng de la Tunisie par L’UE (Union européenne) est collective. Le gouvernent y est responsabl­e via sa politique d’etat, et aussi la CTAF (Commission tunisienne des analyses financière­s) dans une large mesure. Pour moi, il faut que cette dernière soit indépendan­te de la Banque centrale de Tunisie et qu’elle soit dotée des prérogativ­es et des moyens nécessaire­s. A mon avis ce dernier blacklisti­ng de la Tunisie est dû à la non présentati­on par la Tunisie de justificat­ifs quant à sa conformité à la liste des critères du GAFI (le Groupe d›action financière) en matière de lutte contre le blanchimen­t d’argent et le financemen­t du terrorisme.»

Taieb Bayahi (Vice-président de l’institut arabe des chefs d’entreprise­s)

«Aujourd’hui sur un total de 4,6 milliards de dinars d’engagement­s bancaires pour l’ensemble des hôteliers, il y a 2,2 milliards de dinars de créances classées. A ce niveau, il faut souligner l’importance du livre blanc qui consiste en la mise en négociatio­n au tour d’une table et les banquiers et les hôteliers afin de trouver des solutions à l’endettemen­t des hôteliers et au financemen­t de leurs mises à niveau. Les hôteliers qui veulent sauver leurs unités, le livre blanc est l’unique solution proposée du moins pour le moment.»

Khaled Fakhfakh (Président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH))

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