585 listes en lice en quatre jours
L’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a indiqué que 585 listes candidates (411 partisanes, 173 indépendantes et une liste de coalition) ont été déposées, dimanche, quatrième journée de réception des listes candidates aux municipales, prévues le 6 mai prochain. Anis Jarboui, membre de l’instance électorale avait déclaré à la TAP que le dépôt des candidatures pour les prochaines municipales dans les 360 circonscriptions a atteint 78 %, trois jours après l’ouverture des candidatures. «Quelque 274 municipalités ont déjà reçu des dossiers de candidature pour l’échéance électorale prévue le 6 mai prochain, alors qu’aucune demande de candidature n’a été enregistrée jusqu’à samedi soir dans 76 municipalités», a-til précisé. D’après lui, ces municipalités «sont pour la plupart, récemment créées dans les gouvernorats de Siliana, Kasserine, Gafsa, Gabès et Tatatouine». La section régionale de l’iisie à Nabeul 1 a enregistré le plus grand nombre de candidatures. Le dépôt des candidatures se déroulera du 15 au 22 février, dans une ambiance électrique, avec des partis incapables dans leur quasi-totalité de constituer autant de listes pour toutes les municipalités.
Afek dans environ 200 circonscriptions «Le Parti Afek Tounès s’apprête à aborder les élections municipales dans environ 200 circonscriptions», a annoncé le président du bureau politique du parti, Karim Helali.
«Plus de 80 listes électorales vont aborder les municipales sous l’étiquette de l’union civile et 70 ou 80 listes sous l’étiquette de Afek Tounès», a-t-il expliqué à l’issue de la réunion du bureau politique du parti.
«Afek Tounes va aussi appuyer 40 listes
indépendantes», a-t-il ajouté. Tout comme les autres partis, Afek Tounes a rencontré de grandes difficultés dans l’établissement de ses listes électorales, compte-tenu des conditions prévues par la Loi électorale, dont la parité horizontale et verticale, a-t-il souligné.
Par ailleurs, Helali a dénoncé les attitudes inconvenantes de certains responsables locaux qui, selon lui, usent des moyens de l’administration pour favoriser des parties au détriment d’autres.