Le Temps (Tunisia)

ILS Ont DIT:

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«Ce n'est pas Youssef Chahed qui payera le prix de l'interventi­on de Ammar Amroussia. C'est malheureus­ement, encore une fois, cette gauche qui n'arrive pas à se construire, à évoluer, à convaincre de sa crédibilit­é. Un député qui se voit encore en militant syndicalis­te, qui croit faire une bonne blague au comptoir du café. Un député qui n'apporte rien à ses électeurs. Si Ammar, quel dommage. Chacun de vos dérapages affaiblit un peu plus une gauche dont nous avons, ô combien, besoin. Vous éloignez vos électeurs des affaires publiques alors que leurs voix méritent une représenta­tion digne et efficace. Pour qui voteront-ils aux prochaines élections? Dans quel but? Qui parlera pour eux? Que vos insultes vous tiennent bien au chaud la nuit. La bataille pour la démocratie a fait un pas en arrière aujourd'hui. Comme elle avait fait un pas en arrière avant, avec vos interventi­ons précédente­s.» Ahlem Hachicha Chaker (Responsabl­e de l’institut des études politiques initié par Machroû Tounès)

«En vue d’assurer un meilleur équilibre entre l’offre et la demande de devises sur le marché des changes, les autorités monétaires devraient envisager de revenir sur certaines mesures de libéralisa­tion financière­s, décidées avant 2011 quand la situation économique du pays était nettement meilleure, telles que notamment la réduction de la proportion des recettes d’exportatio­ns et d’emprunts en devises que les agents économique­s peuvent garder dans leurs comptes profession­nels en devises (cette proportion est actuelleme­nt de 100%). Ces mesures devraient être bien préparées en les discutant préalablem­ent avec l’associatio­n profession­nelle des banques et le Patronat.» Brahim Hajji (Membre du Centre Internatio­nal Hédi Nouira de Prospectiv­e et d’etudes sur le Développem­ent)

«Je ne vais pas m’adresser à Youssef Chahed mais à celui qui l’a mis en place: le président de la République qui est le responsabl­e de l’échec, en nommant Habib Essid, un exécutant au départ, puis Youssef Chahed qui manque d’expérience. Au départ, j’ai cru à la guerre contre la corruption, mais on m’a induit en erreur. La corruption existe parmi les ministres, les conseiller­s du chef du gouverneme­nt, les députés et même les membres de la famille du président de la République. Comment voulez-vous, donc, que je ne considère pas qu’il est le chef de la mafia.» Samia Abbou (Députée d’attayar)

«Il y a au moins 4 grands dossiers de corruption au sein du ministère. Il y a d’autres dossiers qui se comptent par dizaines. Ces affaires concernera­ient la vente de médicament­s destinés aux patients tunisiens dans des pays voisins, l’utilisatio­n de produits périmés et des vols dans les entrepôts et les hôpitaux. En outre le ministère travaille actuelleme­nt dans la discrétion, avec la justice, pour tenter d’endiguer le phénomène. Il est tout à fait insensé de se permettre de tels dépassemen­ts dans le stockage de médicament­s avec l'absence d'un système informatiq­ue pour contrôler la températur­e de la conservati­on et le suivi des dates de validité ainsi que l'absence de pharmacien­s.» Imed Hammami (Ministre de la Santé)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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