Examen de la question de la privatisation au cas par cas
• Les sociétés qui offrent un service public de l’etat, sont une ligne rouge et ne seront ni vendues, ni ouvertes à la participation des privés
• Les sociétés qui offrent un service public de l’etat, sont une ligne rouge et ne seront ni vendues, ni ouvertes à la participation des privés Le ministre chargé des grandes réformes, Taoufik Rajhi, a évoqué, au cours d’un atelier, hier, par la Poste Tunisienne, avec la collaboration d’expertise France la privatisation de certaines entreprises publiques.
Le ministre chargé des grandes réformes, Taoufik Rajhi, a évoqué, au cours d’un atelier, hier, par la Poste Tunisienne, avec la collaboration d’expertise France la privatisation de certaines entreprises publiques. Il a souligné que la stratégie du gouvernement dans le traitement de cette question repose sur 4 volets dont la gouvernance générale, la gouvernance interne, la restructuration financière et le débat social, faisant savoir que ce débat sera lancé, le 24 avril. Il est inadmissible que des entreprises publiques en faillite ou en difficultés financières continuent à de prendre de l’argent, a-t-il dit.
Et d’ajouter qu’afin de restructurer ces entreprises, nous allons dans le cadre de notre stratégie étudier la situation cas par cas, ajoutant que ces sociétés qui offrent un service public de l’etat, sont une ligne rouge et ne seront ni vendues, ni ouvertes à la participation des privés, tels que le transport, la STEG, la SONEDE, L’ONAS...
Au sujet de la RNTA, il a rappelé que la Régie est confronté à des problèmes au niveau des moyens de production, d’où un résultat déficitaire de 100 millions de dinars, ajoutant que l’etat compte la restructurer afin d’améliorer sa productivité. A cet égard, le gouvernement ne dispose pas d’un programme de cession des entreprises publiques, a-t-il dit, soulignant que ces sociétés ne sont pas attractives pour les investisseurs, citant l’exemple de la société El Fouladh (Société Tunisienne de Sidérurgie) dont le dossier de privatisation date de 2008, mais n'a suscité l’intérêt que d’un seul investisseur selon ses dires.