Déficit de transparence financière
Il est malheureux de constater que des candidats politiciens qui tentent de tenir les rennes du pays, ne sont pas des citoyens respectueux de la loi, comme c’est le cas, avec la grande partie des 211 partis politiques ornant le paysage et dont, seulement 38 ont daigné remettre leurs rapports financiers à la Cour des comptes. Le ministère des relations avec les Instances constitutionnelles et la société civile et des Droits de l’homme est venu leur rappeler leur devoir et leur a adressé une correspondance, les appelant à l’urgence, de remettre leurs rapports financiers auprès de la Cour des comptes.
Il est malheureux de constater que des candidats politiciens qui tentent de tenir les rennes du pays, ne sont pas des citoyens respectueux de la loi, comme c’est le cas, avec la grande partie des 211 partis politiques ornant le paysage et dont, seulement 38 ont daigné remettre leurs rapports financiers à la Cour des comptes.
Le ministère des relations avec les Instances constitutionnelles et la société civile et des Droits de l’homme est venu leur rappeler leur devoir et leur a adressé une correspondance, les appelant à l'urgence, de remettre leurs rapports financiers auprès de la Cour des comptes. Lors d’un point de presse à Tunis, le ministre a relevé que sur un ensemble de 211 partis, 38 seulement ont répondu à l’appel du ministère. Le département avait, à deux reprises, en janvier et en mai 2017, appelé les partis à présenter leurs rapports conformément aux articles 14, 26 et 27 du décret-loi n°87-2011 relatif à l'organisation des partis politiques, et à mettre à jour leurs fiches de données, a-t-il noté.
L'issue d'un délai d'un mois, la loi sera appliquée, a-t-il averti. A noter que des sanctions allant de la mise en demeure à la suspension d'activité sont prévues par la loi. Sur un tout autre registre, Ben Gharbia a indiqué que parmi les 211 partis politiques, 22 seulement participeront aux prochaines élections municipales. " Ce décalage entre le nombre des partis et ceux qui sont réellement actifs sur la scène nationale, devrait nous pousser à penser un nouvel cadre législatif efficace pour rendre plus transparent le paysage politique ". Le département se penche, à présent, sur un projet de loi sur les partis politiques, a-t-il rappelé, dans la foulée. Selon Ben Gharbia, il n'est pas écarté que son département présente, aussi, une proposition d’amendement de la loi électorale, au lendemain les élections municipales.