Quand la science et l’art ne font qu’un
Exposition d’abdessatar Abrougui à la Galerie Guermassi
Abdessatar Abrougui est un artiste multidisciplinaire: poète, il a publié plusieurs recueils, romancier, il a écrit un roman de fiction dont le deuxième tome va paraître incessamment et peintre, il a organisé au moins trois expositions personnelles et plusieurs autres collectives. A l’origine, il fut professeur de mathématiques, c’est peut-être pour cette raison que la plupart de ses travaux sont empreints de formes géométriques, privilégiant ainsi des lignes droites, parallèles et sécantes ou encore des surfaces de formes différentes.
Cependant, l’artiste ne s’attache pas à cette méthode qui s’inspire des mathématiques, il ne cesse de nous surprendre de son génie, de sa créativité et de son talent. Entre peinture à huile et acrylique, il utilise une technique artistique qui n’appartient qu’à lui et entre figuratif et abstrait, il reste toujours fidèle à son style personnel où l’on peut distinguer à travers les toiles des formes cubiques qui rappellent le mouvement cubiste de Picasso, avec en sus, les touches personnelles de l’artiste qui font émaner une nuance entre couleurs chaudes et froides et laissent filtrer des raies de lumière, le tout étant agrémenté de symboles puisés dans le patrimoine tunisien.
Abdessatar Abrougui est un artiste multidisciplinaire : poète, il a publié plusieurs recueils, romancier, il a écrit un roman de fiction dont le deuxième tome va paraître incessamment et peintre, il a organisé au moins trois expositions personnelles et plusieurs autres collectives. A l’origine, il fut professeur de mathématiques, c’est peut-être pour cette raison que la plupart de ses travaux sont empreints de formes géométriques, privilégiant ainsi des lignes droites, parallèles et sécantes ou encore des surfaces de formes différentes.
Cependant, l’artiste ne s’attache pas à cette méthode qui s’inspire des mathématiques, il ne cesse de nous surprendre de son génie, de sa créativité et de son talent. Entre peinture à huile et acrylique, il utilise une technique artistique qui n'appartient qu'à lui et entre figuratif et abstrait, il reste toujours fidèle à son style personnel où l’on peut distinguer à travers les toiles des formes cubiques qui rappellent le mouvement cubiste de Picasso, avec en sus, les touches personnelles de l’artiste qui font émaner une nuance entre couleurs chaudes et froides et laissent filtrer des raies de lumière, le tout étant agrémenté de symboles puisés dans le patrimoine tunisien. Dans cette exposition qui se poursuit jusqu’au 11 avril, l’artiste expose 20 tableaux produits entre 2012 et 2018 où il aborde plusieurs sujets, allant de la Révolution et ses retombées sociales (Colère, Harragas, Exode) jusqu’à la peinture du patrimoine historique et architectural du pays (Tamaghza, Cavalier numide, Musique tunisienne, Le Kef, Bab El Khadra, Sidi Bou Makhlouf), en passant par les toiles abstraites qui évoquent l’univers et l’origine du monde (Big Bang, Métamorphose, Trou Noir), sachant que l’artiste est passionné également d’astronomie. Ces trois derniers tableaux évoquent un sujet purement scientifique, mais élaboré artistiquement par un pinceau de peintre. Néanmoins, il ne cesse de porter un intérêt particulier à l’égalité entre l’homme et la femme, chose qu’il présente à travers sa toile « Harmonie » où l’on voit deux musiciens, un homme et une femme, jouant chacun d’un instrument de musique, paraissant dans une harmonie parfaite, on y trouve cette harmonie aussi bien dans les formes que dans les couleurs.
Dans cette exposition, l’artiste présente des travaux figuratifs et d’autres abstraits. A la question : « Préférez-vous l’abstraction à la figuration ? », Abdessatar Abrougui nous répond : « Mes créations ont toujours oscillé entre les deux. Mais franchement, je compte dorénavant me consacrer à l’abstraction, car cela me fournit une imagination illimitée. Si la figuration me permet de présenter le réel tel qu’il est, l’abstraction m’offre l’occasion d’aller au-delà de la réalité. On n’est pas toujours contraint à peindre ce qu’on voit, il faut qu’on transcende le réel. Et puis, cela me procure une autre dimension où l'espace est infiniment plus grand et les possibilités sans fin.»