La mobilité des talents: un mal nécessaire?
L’association des Tunisiens des Grandes Ecoles (AUGE) a organisé hier la 27ème édition de son forum annuel qui se tient depuis hier le à l'espace Tunis Arena. Le thème de cette édition est « La mobilité des talents, opportunités et défis pour la Tunisie ». On remarquait notamment la présence du ministre de l’enseignement Supérieur, Slim khalbous et de l’ambassadeur de l’union Europénne en Tunisie ainsi que plusieurs cadres supérieurs.
Lors de la pléniére, les pénalistes ont traité des causes inhérentes poussant au départ à l'étranger et identifier des pistes de réflexion permettant à la Tunisie d'être plus attractive pour une jeunesse compétente aux talents indéniables afin de valoriser encore plus les apports de notre diaspora. Le forum accueille plus de 2000 visiteurs. Il est à souligner que la moitié des visiteurs sont des jeunes diplômés, qui sont à la recherche d'opportunités de travail. La journée s’est articulée autour d'une conférence plénière suivie de quatre tables rondes : Comment rendre la Tunisie plus attractive pour ses talents ?, la mobilité dans les métiers de la santé, enseignement supérieur, recherche scientifique et mobilité internationale et la mobilité dans les métiers du digital.
A travers la mise en place des espaces favorisant les opportunités de carrière pour les jeunes diplômés du supérieur et les cadres confirmés, l’occasion était propice aussi pour des échanges enrichissants entre les parties. De son côté, l’ambassadeur de L’UE en Tunisie a indiqué que l’union Européenne encourage « la mobilité des talents » pour deux raisons : l’ouverture des frontières et des esprits. Et d’ajouter : « Il ne faut pas avoir peur de la réalité tunisienne parce que personnellement je suis convaincu du modèle tunisien et de son expérience en cours. Bien évidement, il y a des difficultès mais l’enjeu c’est qu’on transforme chaque probléme en une opprtunité. Tout simplement, l’enjeu est de mettre les talents des hommes aux services des autres. Nous en Europe, on a besoin de soutenir la transition économique et sociale de la Tunisie. La relation est traditionnelle et ne date pas d’aujourd’hui entre la tunisie et L’UE puisqu’elle est le premier partenaire en Méditerranée ».
Khouloud AMRAOUI