« Avec l’adoption de « Start-up Act », j’éspère qu’on est sur la bonne voie pour attirer les talents du monde entier et pas seulement les Tunisiens »
Concernant le choix de ce théme, ces dernières années, le départ des médecins et des ingénieurs s’est accentué : 47% des médecins qui sont inscrits au conseil de l’ordre des médecins émigrent à l’étranger. Donc, il y a une vraie vague de départs. De la part des jeunes diplômés, 70% souhaitent avoir une mobilité professionnelle pour leurs carriéres. Ceci nous confirme que la mobilité des talents ne s’agit pas d’un phénoméne tunisien mais plutôt une tendance mondiale. Donc, en tant QU’ATUGE, nous constatons que ce sujet est d’actualité et nous avons choisi de mettre l’accent sur le théme, sachant que ce sujet pourrait être un sujet polémique, assimilé à la fuite des cerveaux, à « l’hémorragie » des compétences de la Tunisie. Une journée au cours de laquelle on s’est attaché à trouver les moyens et solutions afin que ces départs ne soient pas un fin en soi et qu’un jour ces expatries reviennent au pays plus décidès que jamais et d’une façon plus constructive afin de servir leur patrie en investissement et l’aider là où ils sont.
J’insiste sur le fait que les talents attirent les talents. En Tunisie, il suffit d’un petit effort pour créer ce cercle vertueux qui va attirer encore plus de talents. Et avec la loi sur la « Start-up Act » qui a été votée récemment à L’ARP, j’éspère qu’on est sur la bonne voie pour commencer à attirer les talents du monde entier et non pas seulement les Tunisiens. Pour que la Tunisie puisse garder ses talents, il faut qu’il y ait un environnement favorable. C’est un travail collectif qui n’est pas restreint uniquement au gouvenement, c’est la responsabilté de tous. On a un magnifique pays. Personnellemnt, j’ai presque fait le tour du Globe et par expérience la Tunisie est un pays merveilleux. On a un bon terreau de départ, il faut mettre les bons engrais pour qu’il devienne le pays où tous les talents souhaitent s’implanter.
K.A