Les responsables doivent tirer la sonnette d’alarme
Le CSS a de nouveau déçu son public en se faisant éliminer de la coupe au terme d’une piètre prestation face à un Club Africain qui n’était pas, pourtant, en possession de ses meilleures sensations. Tout comme lors de la précédente journée du championnat face à l’espérance de Tunis, l’ensemble sfaxien fut de nouveau d’une étrange passivité et d’une médiocrité effarante, frisa l’insouciance à l’égard des couleurs du club. Avec des joueurs apparemment peu motivés, traînant pour la plupart le pas sur le terrain et ne manifestant aucun empressement à s’acquitter de leurs devoirs envers le maillot qu’ils portaient, la formation sfaxienne donnait une peu reluisante image d’elle. Avec des joueurs qui ont perdu cette rage de vaincre et ne méritant pas de figurer dans le onze du départ et nous faisons allusion particulièrement aux Hamza Methlouthi, Karim Aouadhi, Houssam Louati, Alâeddine Marzouki le CSS allait passer de nouveau largement à côté de son sujet. Même Yassine Meriah fut lui aussi si décevant. Les prestations moyennes voire quelconques de ce joueur avec son équipe ne sont en rien comparables avec le haut niveau qu’il affiche quand il joue en sélection. En somme c’est une équipe sfaxienne qui a beaucoup perdu a énormément perdu de cette flamme qui constituait par le passé l’un des facteurs de sa force.
Le malaise de l’équipe remonte à la phase retour, lorsque elle enregistra une baisse de régime qui prit au fil des semaines une ampleur de plus en plus inquiétante aux yeux des supporters.
Coaching non concluant de Ghraïri
La faute du gâchis n’incombe pas seulement aux joueurs mais aussi au staff technique. Ghazi Ghraïri ne semble pas respecter la règle la plus élémentaire du coaching consistant à faire jouer les plus méritants. En effet plusieurs joueurs qui tels que Methlouthi, Aouadhi, Louati et Marzouki doivent être mis sur le banc en attendant qu’ils retrouvent la forme sont à la faveur de leurs noms intouchables et se voient par conséquent régulièrement alignés quel que soit leur rendement et ce aux dépens d’autres éléments comme Ragoubi, Herzi et Zammouri qui continuent d’être ignorés par leur entraîneur. Le fait de laisser Hanachi, un joueur qui se donne sans compter, sur le banc illustre parfaitement la faillite des choix de l’entraîneur tant au niveau de la composition de la formation que celui du système du jeu. En un mot, le CSS en équipe démotivée à l’exception de trois ou quatre joueurs (Henid, Dagdoug, Hanachi et Chaouat), ne pouvait chuter aussi bas. Si l’on excepte son soupçon de réaction durant le quart
Ghraïri sur le qui-vive
d’heure du match, il s’est limité en effet à un affligeant pousse- ballon, le plus souvent dans sa moitié du terrain, sans penser à aller avec conviction en attaque. La relance et l’animation offensive étaient laissaient vraiment à désirer !
Et là ou en est arrivé l’équipe, les responsables du club sont appelés impérativement à prendre les mesures indispensables pour dégager l’équipe de l’impasse dans lequel elle s’est enfoncée.